Non, non, l'amour du surf ne consiste pas uniquement à se pâmer sur la musculature de rêve d'un Kelly Slater.
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C'est aussi une vraie manne économique, une discipline qui génère ses emplois, son activité, avec des "enfants du surf" qui étudient le design, l'art, l'informatique, les nouvelles technologies, l'écologie de demain et parfois créent leur propre entreprise.
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Ce qu’il faut savoir…
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Le surf, qu'on le veuille ou pas, n'est plus une simple affaire de peroxydés babas cool, mais bien un vivier de jeunes talents en pleine éclosion. Ne reste plus qu'à les accompagner sur la voie du succès.
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Les chiffres sont là, pour l'instant, témoins d'une certaine désorganisation : en trente ans, 17 entreprises de surf dont les plus grands noms se sont installées dans les Landes, avec 1200 emplois à la clé.
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Il y a aussi une vraie image de marque autour d'Hossegor. Mais tout cela est trop disparate, éclaté. Il faudrait regrouper les ambitions communes autour du surf.
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Alors pourquoi ne pas en faire, et notamment de Pédebert, "l'écosystème du surf" ? Une expression en train d'être adoptée par beaucoup, y compris dans les collectivités territoriales de la région, qui semblent en mesurer les enjeux et les promesses.
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On se plaît alors à rêver de magasins basés sur l'innovation, le recyclage, le développement durable, l'échange de compétences, une Californie du surf.
Et pourquoi pas profiter de cet espace pour organiser aussi des expositions, des événements artistiques ?
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Le syndicat mixte (regroupant le Conseil général et Macs) a déjà débloqué 1 million d'euros pour la création de cette zone. Ce n'est bien sûr qu'une amorce, et il faudra des engagements bien plus forts, mais déjà le signe concret que l'on entend bien surfer sur la vague...
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