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Laulhère reprend Blancq-Olibet

Le béret béarnais tourne une page pour mieux rebondir
PL BERET

Les deux fabricants de bérets ne font désormais plus qu’un. Laulhère (ex Béatex) à Oloron avait été repris en 2012 par Cargo-Promodis spécialisé notamment dans l’équipement des armées et qui se fournissait en bérets dans le Haut-Béarn. Le groupe toulousain vient de faire l’acquisition de Blancq-Olibet à Baudreix (au sud de Pau) avec la marque Bakarra. Il renforcera aussi sa position sur le marché de l’armée française que les deux fabricants se partageaient.

C’est une page qui se tourne sur la plaine de Nay, même si le site va continuer à commercialiser la marque Pipolaki réputées pour ses bonnets de ski.

La société Blancq-Olibet est étroitement liée à l’histoire du béret comme le rappelle le musée installé à Nay.

PL MUSÉE« C’est dans une famille de bonnetiers, les Blancq, que va naître l’idée de fabriquer des bérets à une échelle industrielle. On raconte que c'est à la suite d' une rencontre à Bétharram avec la duchesse d'Orléans, portant le béret, que M. Blancq prit la décision d'associer son savoir-faire à celui de Prosper Fouard qui possédait une filature à Baudreix.

 

 « L’usine de Nay, à l'origine un couvent des Ursulines, produisait du drap depuis 1819 sous le nom des Ateliers hydrauliques de A. Blancq. En 1832, elle devient la fabrique de bérets Blancq et Fouard. En 1849, Adrien Blancq, neveu de Prosper Fouard, rachète I' entreprise, la développe et la transmet à Prosper Blancq en 1875.

« Les difficultés liées à la première guerre mondiale et la perte de son fils, conduisent Prosper Blancq à solliciter son gendre Albert Olibet, formé aux Arts et Métiers, avec lequel il s'associe. C'est donc en 1938 que la Société Blancq-Olibet voit le jour ».

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