Demain, les conseillers généraux vont passer en revue les orientations budgétaires pour l’institution départementale. Mais le vote du budget primitif n’interviendra qu’après les échéances municipales pour éviter les interférences. Georges Labazée, président du Conseil général, a souligné que le Département devait faire face à une baisse des recettes, notamment avec la diminution des dotations de l’Etat, et une hausse des dépenses, particulièrement avec l’augmentation des allocations individuelles de solidarité (RSA, APA et petite enfance).
Pour maintenir un haut niveau d’investissements sans augmenter la pression fiscale, Georges Labazée a annoncé que le Département aurait recours à l’emprunt, tout en restant à un niveau raisonnable.
Pour l’opposition, Jean-Jacques Lasserre (Forces 64) a dénoncé la dégradation des finances publiques que l’Etat répercute sur les collectivités locales avec une lourde baisse des dotations. Le sénateur centriste reproche également à l’exécutif départemental un dérapage des dépenses de fonctionnement et l’augmentation du recours à l’emprunt.
Le débat est lancé.
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