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Les biocarburants nouvelle génération à Lacq ?

Le groupe andalou Abengoa veut exploiter la canne de maïs et la paille de blé
ABENGOA BIOCARBURANTS

Et voilà qu’on reparle d’Abengoa pour installer un nouveau site sur le bassin de Lacq. Avec la mise en place d’une usine de biocarburants de deuxième génération, tout près de la plateforme Induslacq.

Ce qui représenterait un investissement de 200 millions d’euros, permettant l’embauche d’une cinquantaine d’emplois. Une sacrée bonne nouvelle ; au fait, qui est Abengoa ?

Ce qu’il faut savoir…

abengoa4Abengoa est une entreprise espagnole, plus exactement andalouse, puisque installée à Séville, fondée en 1941 par l’ingénieur Javier Benjumea, premier marquis de Puebla de Cazalla, et menée aujourd’hui par son fils, Felipe.

De 2008 à 2013, elle a figuré à l’Ibex 35, version ibérique de notre CAC 40. L’essentiel de ses activités (72%) se trouve hors de la Péninsule, en particulier au Brésil et les Etats-Unis, et 22.000 personnes collaborent à son projet.

En France, elle est déjà présente à Lacq sur l’éthanol, le biocarburant, en association avec les maïsiculteurs du Sud-Ouest de la holding Oceol.

ABENGOA BIOCARBURIl serait question, une fois obtenu le feu vert de Bercy, de travailler la canne de maïs et la paille de blé comme matières premières, en vue de produire 250.000 tonnes de bioéthanol qui, comme chacun sait (enfin, presque) est un biocarburant utilisé dans les moteurs à essence, à base de végétaux contenant du saccharose ou de l’amidon qui, une fois transformé, peut être mélangé à l’essence dans des proportions allant de 5 à 85%.

abengoa1bioUne solution d’avenir donc. Ne reste plus qu’à obtenir le visa du ministère des Finances, qui ne devrait pas se faire trop tirer l’oreille. Réponse en fin d’année.

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