Le sujet du numérique responsable n’est pas nouveau, mais la prise de conscience des enjeux paraît, depuis quelques temps, de plus en plus nette. Créé en 2018, l’Institut du Numérique Responsable a lancé en juin dernier un label s’appuyant sur un référentiel élaboré en partenariat avec le ministère de la transition écologique, l’Ademe et WWF. Un cadre normatif qui se décline en 5 axes et 14 principes, et qui a pour triple objectif de réduire l’empreinte environnementale du numérique, de mettre celui-ci au service d’une réduction de l’empreinte globale et d’organiser une conception la plus responsable possible des nouveaux services et outils numériques.
Les 10, 11 et 12 février derniers, l’Antic a participé à une première formation organisée sur ce label par l’agence parisienne Lucie, spécialisée dans les problématiques de RSE. L’agence basque déclare avoir ainsi renforcé ses compétences sur le sujet. Elle va désormais pouvoir sensibiliser son réseau et les acteurs locaux, « d’une part en alimentant les prochains ateliers préparatifs des Rencontres Numériques 2020, et d’autre part en continuant son travail d’agitateur numérique ». On rappelle que ces rencontres numériques, événement-phare de l’Antic, s’étaient exceptionnellement tenues sur une semaine en juillet dernier, à l’occasion de leur 10ème édition.
De nouvelles expérimentations en cours…
Mais ce n’est pas la seule actualité pour notre « agitateur numérique » basque. Ce mois-ci, le projet « ResoLab » va d’abord entrer en phase opérationnelle. Porté par le Centre Hospitalier de la Côte Basque, la Maison des Adolescents (AdoEnia) et la Direction Diocésaine de l’Enseignement Catholique 64, ce projet vise à bâtir un réseau social expérimental afin d’accompagner les 9-13 ans dans leurs premiers usages du numérique.
On sait désormais qu’un outil de type Instagram est prêt pour une première expérimentation. Il a été créé par 5 élèves de la Wild Code School (école dotée d’une implantation à Anglet), et sera hébergé « gracieusement » par Aditu, entreprise de services numériques établie sur la technopole Izarbel de Bidart, pour une parfaite maîtrise des données.
« Maintenant que les outils numériques sont prêts, les partenaires issus du comité de pilotage du projet vont se réunir au sein d’un comité technique afin d’imaginer les contours de l’expérimentation », expliquait l’Antic le mois dernier. Plusieurs établissements scolaires basques auraient donné leur accord pour y participer. L’expérimentation devrait concerner un total de 5 classes.
En parallèle, l’agence a aussi indiqué en février qu’elle participait, avec 7 autres entités, à l’expérimentation nationale d’OpenDataFrance autour de la plateforme « D-Lyne », outil censé permettre aux collectivités « de saisir et produire plus facilement des données ouvertes au format du Socle Commun des Données Locales ». Cette expérimentation a débuté le mois dernier et va durer jusqu’en juillet. Y participent également diverses collectivités de l’Oise, de Corse, des Côtes d’Armor, de Haute-Garonne (dont le Département a contribué au développement de l’outil D-Lyne), ou encore la Métropole de Tours et la communauté urbaine du Grand Poitiers.
L’Antic devait par suite proposer à la douzaine de communes prenant part à son projet d’Open Data en Pays basque d’expérimenter cette plateforme. On est donc loin d’avoir fini de s’agiter du côté de Bidart et de l’Antic !
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