C’est Thierry Malandain qui en parle le mieux : « Depuis vingt-cinq ans, le festival Le Temps d’Aimer se laisse entraîner par le plaisir de la danse. Pour être juste, nous devons dire que la création de cet événement artistique fut pour la ville de Biarritz la marque d’une nouvelle ère. Comme lorsque plein de jeunesse, on a soif de bonheur et on croit en l’avenir (…) Au Pays basque, où l’on sait d’origine que danser permet d’exprimer les sentiments exubérants du cœur et de l’âme, cette énergie fit largement son chemin. Car au fond, il n’y a que les cœurs froids et les fronts sombres qui peuvent nier que l’amour et la danse ne sont pas nécessaires au genre humain (…). Autant de raisons de ne pas laisser votre place vide et lors de cette édition anniversaire aussi riche que variée, de voltiger de plaisirs en plaisirs. »
Joli, non ? Concrètement, l’édition 2015 qui a débuté ce vendredi propose 29 compagnies et 42 rendez-vous. Parmi lesquelles le Ballet de Maribor, venu de Slovénie, Samir Calixto, la Compania nacional de danza ou Elephant in the Black box company.
Et pour ceux qui l’auraient manqué, une représentation d’ « Estro », sur une partition de Vivaldi. Ou encore le Ballet junior de Genève sur « Monger » Il y aura aussi du hip-hop, des rythmes africains et andalous.
Hors murs, c’est-à-dire en dehors de la Gare du Midi, du Colisée et du Casino, on retrouvera les danseurs dans la rue : ainsi chaque jour à 12h30, des répétitions (gratuites) se tiendront au Jardin public. Ou ailleurs, comme sur la promenade de la Grande Plage, avec Elephant in the Black box et le Malandain Ballet.
Elitiste, la danse ? Pas vraiment quand elle est conçue comme un plaisir et un divertissement. Si vous en doutez encore, rendez-vous sur le promenoir, dimanche 20 à 11h, pour la Gigabarre, que le maître de ballet Richard Coudray réinvente chaque année. Un grand moment assuré !
Informations sur le site Internet du festival
https://vimeo.com/133960239
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