A Auch, Vêt-Bigorre n'oublie pas d'être généreux

L’entreprise familiale de vêtements professionnels, dirigée par les frères Charbonnet, a décidé d’offrir du matériel à l'hôpital de la ville…

Pour manifester leur soutien au personnel soignants, et pour ne pas rester inactif face à la crise sanitaire qui frappe le monde, Vêt-Bigorre s'est tourné vers l'hôpital d'Auch.

Ainsi, en début de semaine dernière, le commerce s'est délesté de charlottes, de tabliers, de surchaussures, et de manchettes jetables. Le don, d'une valeur de 600 euros, a permis aux effectifs de l'hôpital de s'armer un peu mieux, et de se protéger un peu plus. C'est aussi un moyen de redonner de la force, et du courage aux soignants, et de leur redonner le sourire selon Alexis Charbonnet.

L'entreprise aurait à coeur de réitérer son geste, auprès d'autres établissements de santé, ou du secteur de l'agroalimentaire, mais reste très inquiet concernant les commandes passées. En effet, Vêt-Bigorre a du mal à être approvisionné en temps et en heure de ce matériel « consommable », jetable.

Mais bien que Vêt-Bigorre soit généreux, le magasin n'est pas oublié par la crise. En effet, l'entreprise a enregistré une perte de 30% en mars, et de 75% en avril. C'est une perte qui s'explique par la perte de clientèle de la boutique.

En effet, habituellement, Vêt-Bigorre fournit les entreprises du bâtiment, les collectivités, etc. Et beaucoup de ces institutions sont à l'arrêt. Et en ce qui concerne la rentrée d'argent directe, grâce aux particuliers, là aussi la perte est conséquente, puisque beaucoup d'entre-eux sont au chômage partiel, et donc ne viennent plus.

Malgré tout, les deux frères s'estiment chanceux, comparé au secteur de la restauration, totalement à l'arrêt. Vêt-Bigorre continu de tourner, comme ils le peuvent, grâce à des livraisons qui s'étendent du Gers à Toulouse, en passant par Agen, Tarbes, Lourdes, etc. Un système de drive est aussi d'actualité. Enfin, une permanence téléphonique est également mise en place de 8h30 à 12h.

Les deux frères restent positif, puisque grâce à une très solide trésorerie, alimentée depuis plus de 40 ans, la boutique reste à la surface. L'entreprise à cependant du placer ses dix salariés en chômage partiel. Ainsi, seul les deux frères continuent de travailler et n'ont pas eu d'autres choix que de devenir polyvalent..

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