On rappelle que les autotests ne sont pas remboursés par l'Assurance maladie, sauf pour des professionnels travaillant auprès de personnes âgées ou handicapées.
Faciles d’emploi et moins désagréables que les tests antigéniques, ils sont cependant moins fiables. Selon la Haute autorité de santé les autotests sont efficaces à 80% chez les personnes ayant déjà les premiers symptômes, et seulement à environ 50% chez les asymptomatiques. Inversement, le risque d'être testé positif alors qu'on n'est pas porteur du virus, est extrêmement réduit (dans moins de 1% des cas).
Il est, bien entendu, conseillé de suivre attentivement la notice pour la manipulation de l’écouvillon. Contrairement au test antigénique, il n’est pas nécessaire d’aller au fond du nasopharynx. Il suffit de l’insérer verticalement dans la narine sur 2 à 3 cm.
L’écouvillon doit ensuite être mis dans le tube fourni, avant de déposer deux gouttelettes sur une barrette. Le résultat apparaît au bout de quinze à vingt minutes.
« Il est donc primordial de garder à l'esprit qu'un résultat négatif ne signifie pas nécessairement que l'utilisateur n'est pas porteur du virus », insiste le ministère de la Santé.
En cas de test positif, il faut s’isoler, par précaution, avant de réaliser un test PCR de confirmation. Il est aussi conseillé de prendre contact avec son médecin traitant qui donnera la marche à suivre.
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