Il s’agira à la fois de restaurer et transformer le bâtiment ravagé par un incendie en avril 2016, pour réinstaller les Galeries Lafayette et loger d’autres enseignes. Le projet présenté par la Ville de Pau, il y a quelques mois est donc à oublier.
Fin 2018, 22 magasins étaient passés dans le giron de la Financière Immobilière Bordelaise, avec un statut de franchise, en gardant l’enseigne Galeries Lafayette.
L’objectif annoncé était de poursuivre la transformation d’un modèle économique qui s’est retrouvé en difficulté dans les villes moyennes en « redonnant une dynamique commerciale locale d’envergure ». Michel Ohayon a investi dans la transformation de ces magasins toujours bien placés dans les centres de villes. Il a aussi pris en compte la révolution internet pour intégrer une politique multicanal.
Michel Ohayon, un brillant autodidacte…
Ce fils de marchands de tissu est arrivé à Bordeaux à l’âge de 2 ans, en provenance de Casablanca. En 1984, il crée une petite boutique de vêtements pour hommes à Mériadeck. Aujourd’hui, il est à la tête d’un empire regroupant des actifs estimés à plus de 2 milliards d’euros.
Michel Ohayon est devenu la référence en matière d’immobilier commercial et hôtelier. Il est propriétaire de quelques beaux fleurons comme le Grand Hôtel à Bordeaux, le Waldorf Astoria Trianon Palace à Versailles ou encore le Sheraton à Roissy.
Après les 22 sites des Galeries Lafayette, La Grande Récré (109 magasins), Camaïeu (512 points de vente) ou encore Go Sport (160 magasins en France), l’investisseur et entrepreneur a jeté son dévolu en avril dernier sur les 21 points de vente de l’enseigne Gap en France.
Bientôt 1.000 magasins en France…
Les ambitions de Michel Ohayon dans le commerce de détail s’accélèrent. HPB (Hermione People and Brands), a été spécialement créée pour regrouper toutes les enseignes acquises depuis maintenant plusieurs années. La présidence de cette filiale a été confiée à Wilhem Hubner, ancien dirigeant d’Auchan Retail. Ce dernier a d’ailleurs indiqué que la FIB n’en resterait pas là et examinait plusieurs autres dossiers, avec l’ambition de franchir prochainement la barre des 1.000 magasins dans l’Hexagone.
À terme, chaque Français pourrait avoir un point de vente de HPB à moins de 20 kilomètres de son domicile. Idéal pour proposer des services mutualisés comme du click & collect. Pour l’heure, le groupe pèse 1,3 milliard d’euros et compte autour de 800 points de vente.
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