Nous sommes à Onesse-et-Laharie, qui comme chacun sait, est une petite commune (979 habitants) située dans les Landes, dans l’arrondissement de Mont-de-Marsan. C’est là qu’officie, car il s’agit davantage d’un office que d’un travail, un artiste qui gagne à être connu, Lucas Castex.
Levons une partie du voile…
Au départ, il s’agit d’une curiosité : que faire de ces bouts de bois sans formes, qui jonchent les bois, couchés à terre à jamais, destinés à faire un jour de l’humus et au mieux du compost ? C’est là que le créateur intervient.
Autant leur redonner une nouvelle vie, en sublimant leurs formes, et Dieu sait que dans une souche, les formes sont nombreuses.
Alors, façon hobby, ou passe-temps, Lucas se met à son atelier et commence à les découper, les triturer, trouvant des nervures insoupçonnables à l’œil nu, a fortiori quand il s’agit de chêne, sa matière de prédilection.
Un vrai « copain des bois », comme l’a surnommé un confrère.
Mais attention, ici pas de triche ou de trompe l’œil ! Ces « bois égarés », comme il les appelle, retrouvent une modernité sans pareille grâce à son imagination débordante et au soin méticuleux qu’il met à les retraiter sans trahir, durant des heures et des heures.
Car dans l’âme, il est resté un amateur, au sens premier du mot, celui qui aime, et si les autres amateurs, d’art ceux-là, apprécient, tant mieux, mais on sent chez lui que l’argent n’est guère son moteur. Ce qui est assez rare en ce moment pour être relevé.
Et ça marche ! « Patience » (son œuvre en forme de demi lune) est mise en vente en galerie à 2.400 euros, preuve que le résultat a rejoint l’art. Moins chers, ses colliers, naturellement uniques, sont accessibles à partir de 1.200 euros. Et de fait, il y a de quoi s’enthousiasmer en constatant le résultat.
Filez sur son Facebook voir de plus près certaines de ses réalisations, il y là sans doute de quoi donner à votre intérieur une nouvelle touche d’authenticité, en même temps que de modernité. Mais pourquoi n’y avait-on pas pensé avant ?
Chapeau, Lucas !
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