Le sabre fait partie des trois armes utilisées dans l’escrime (avec l’épée et le fleuret).
Amalia Aimé, Cyrielle Girardin, Lola Tranquille et Mathilde Mouroux ont réalisé un exploit le 4 avril dernier, lors des Championnats du Monde junior d’escrime par équipe à Dubaï. Il s’agit de la deuxième équipe française à remporter cette compétition dans la catégorie des moins de 20 ans.
« J’ai découvert l’escrime lors des Jeux olympiques de Londres en 2008. Le sabre particulièrement est une discipline où l’on réfléchit beaucoup à la construction du match et où l’on doit faire des choix stratégiques sur la piste. Il faut être très vif. J’y ai pris goût à la suite d’une initiation et j’ai commencé à pratiquer en 2009 », retrace la sabreuse de 18 ans, qui habite à Tarbes depuis cinq ans.
Membre de l'Amicale Tarbaise d'Escrime (ATE) Mathilde Mouroux a intégré l’Institut National du Sport, de l’Expertise et de la Performance (l’INSEP à Paris) en septembre 2022 et est actuellement en première année de licence d’Histoire-Géographie à l’Université Paris Cité.
Un quotidien rythmé par les entrainements
En tant que sportive professionnelle, elle bénéficie d’un emploi du temps aménagé en fonction de ses entrainements. La jeune sabreuse participe à deux entraînements quotidiens (assauts, déplacements, leçons individuelles …), de la préparation physique et de la préparation mentale. « J’ai un emploi du temps assez chargé, entre les entrainements, les cours et les compétitions ».
Sa routine d’avant match ? Préparer ses affaires la veille, bien alignées, et dialoguer avec ses coachs avant d’entrer en piste. Il faut avouer que cette habitude lui a plutôt réussi jusqu’à présent. Mathilde a participé aux différentes épreuves de la coupe du Monde de sabre, où elle a fini deux fois dans les huit premières.
L’équipe de France d’escrime junior, déjà vice-championne d’Europe par équipe (du 26 février au 2 mars 2022 à Novi Sad en Serbie), a cette fois-ci décroché le Graal face à l’équipe hongroise qui lui avait ravi la première place lors des Championnats d’Europe.
« Le Championnat du monde est la compétition la plus importante de l’année. Il y a beaucoup d’émotion à gérer au cours de ce genre de compétition, ce qui lui donne une saveur particulière. L’année dernière, nous avions été éliminées en quart de finale. Donc nous avions à cœur de bien faire les choses pour aller le plus loin possible », assure Mathilde Mouroux.
Tout en savourant ce beau titre, la jeune sportive, qui souhaite devenir professeure des écoles, rêve déjà de nouveaux défis. « Je serai peut-être encore un peu jeune pour les Jeux olympiques 2024, mais y participer serait génial. Je me prépare davantage pour ceux de 2028 ».
Réagissez à cet article
Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire