Pour sa huitième édition, qui se déroule jusqu'au 10 juillet, le festival Motors n’Blues espère battre le chiffre de 20.000 visiteurs, le record de l’an dernier. Et pour cela, ses organisateurs ont fait appel à une valeur sûre du blues hexagonal comme tête d'affiche : Bill Deraime que l’on a retrouvé avec plaisir après une longue absence médiatique.
Ce qu’il faut savoir…
Hexagonal, parce que né à Senlis, il y a de ça 69 ans. C’est au milieu des années 70 qu’Alain, enfin Bill Deraime se lance dans la chanson, et se fait connaître cinq ans plus tard avec son premier hit, « Faut que j’me tire ailleurs », avant de signer un succès dont les plus anciens de nos lecteurs se souviendront avec nostalgie : « Babylone tu déconnes » aux sons reggae.
Depuis, eh bien depuis, plus vraiment de virées dans le grand monde du show biz et sur le canapé de Michel Drucker, mais des tournées, régulières, réunissant des fidèles de ce grand bonhomme lunaire et authentique.
Mais le festival, c’est du blues, indeed, et de la moto. On en a compté 3.000 l’an dernier, garées dans le parc, de toutes marques, japonaises, italiennes, américaines et françaises.
Et tout ce petit monde qui se tire la bourre habituellement cohabite en parfaite harmonie, c’est aussi ça la magie du festival. Prévenants, les organisateurs ont même concocté quelques balades dans l’arrière pays jusqu’à Magescq et ailleurs.
Mais revenons à la musique : vendredi 8 juillet, ouverture avec Geoffrey Lucky Pepper, Bill Deraime et le septet Miguel M.
Le lendemain (samedi, oui, bravo, vous suivez), dès 13h voici Nadja and the Blue Kings, puis sur l’esplanade du général de Gaulle Blues Info ; et retour à l’indian-Victory dès 18h30 pour The Sassy Swingers, Red Beans and Pepper sauce (from Béziers), Jc Brook & the Uptown Sound, qui nous viennent de Chicago et à minuit trente, Jesus Volt.
Enfin le dimanche verra se produire à 13h le groupe Talaho, puis la Scène jeunes talents, avant de faire conclure le festival à 17h par le Conservatoire de musique de Dax, dont les cinquante musiciens se lanceront dans un « Rock symphonique » pas piqué des vers.
Petite précision : tous les concerts sont gratuits ! Après quoi il ne vous restera plus qu’à reprendre le chemin du retour, à moto, à cheval ou en voiture, avec du blues plein la tête. Ce qui vaut bien mieux que du Pascal Obispo.
Informations sur la page Facebook du festival
https://youtu.be/-DQYZOsOZTY
https://youtu.be/rrfslsM4IJ8
https://youtu.be/4fqrLqUrKrs
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