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    Publié le Mis à jour le

    Je dis ça je dis rien...

    Nom d'un chat !

    Au début, le choc. Comment pouvaient-ils ne pas aimer les chats ? C'est vrai, c'est mimi un chat. Doux à caresser, ronronnant, aux yeux sublimes. Des mini félins. Puis ils nous ont fait partager leur avis, et là, le fameux choc.

    D'un seul coup, la révélation nous a atteints de plein fouet : les chats sont des enfoirés. Voui. Des preuves ? Ah ben, pensez donc, on va pas les garder pour nous…

    - Mais quelle cosse, celui-là !

    Ah ça, pour faire ses griffes sur le canapé, il est fortiche. Mais hormis cela, ronquer 14 heures par jour, vous pourrir vos nuits parce qu'il veut qu'on lui ouvre la porte, ou parce qu'il a une subite envie d'une boîte de Friskies, là, tout de suite, maintenant, et je me fous qu'il soit trois heures du mat', franchement... Attends, t'en connais beaucoup des chats qui te rapportent le journal le matin, ou qui donnent la papatte à la demande ? Té, tente l'infarctus et vois si ton chat appelle les secours. T'as le temps de mourir. Et tiens, ça pond des oeufs les chats ? Non, franchement, il se croit à l'hôtel et n'en branle pas une... Inutile !

    - Mais il nous prend pour des neuneus ?

    Persuadé qu'on est un chat aussi, il est le matou ! Le fait qu'on bosse, qu'on paye des impôts, tout ça, ça le dépasse. Il croît dur mordicus qu'on est aussi cosse que lui, hormis qu'il nous prend pour des débilos. Siiiii, parce que comme dans sa tête on est un chat, et qu'on n'est pas fichus de lui piquer sa gamelle, c'est la preuve qu'on est des gros nazes. Ou des trouillards de première. Ça calme l'ego...

    - Et la peste, alors ?

    Indirectement certes, mais réfléchissons deux minutes : la peste vient d'une puce qui infeste les rats. Ah ouais, et au XIVème siècle, qui était chargé de courser les rats ? Ben ces grosses feignasses de chats. Résultat des courses, la moitié de l'Europe a clamsé dans des souffrances monstrueuses. Tout ça parce que des cosses poilues ont même pas été foutues de faire l'unique boulot qui était inscrit dans leur agenda de feignasses...

    - Allô, la SPA ? Oui y a mon maître qui...

    Essaie de mettre une vidéo en ligne sur Youtube où tu maltraites ton chat, et tu vas voir comment ça finit, cette petite blague ! En taule, direct. Avec des insultes du monde entier. Alors que le matou, sous prétexte d'un jeu innocent, peut te griffer, te laminer la tronche, et personne va broncher dans les services sociaux. C'est quand même toujours les mêmes qui sont super protégés et favorisés, hein...

    - Totalement cradasse le matou !

    Ah c'est propre un chat, qu'ils s'extasient tous ! Eh ben, essaie de le passer à la douche, le maniaque de la propreté et on en reparle. Une bestiole qui considère qu'elle est super nickel sur elle après s'être lavée à sa salive cinq minutes, c'est pas vraiment "du propre", non ? Moi l'autre jour, j'ai tenté d'arriver au bureau en ayant fait une toilette du chat, à savoir m'être consciencieusement léché les babines avec ma salive, je peux te garantir qu'à la cantoche, on m'a foutu une paix ROYALE !

    - Moustachu, perdu !

    Un minimum de logique s'impose. On ne s'extasie pas vraiment sur les moustaches de Joseph Staline, Saddam Hussein ou Adolf Hitler. La moustache, c'est un truc de gore ! L'histoire l'a prouvé. Alors, quand tu songes que ton matou est du genre xénophobe à mort, relativement arrogant dans son genre, et que tu t'extasies sur ses moustaches, ça s'appelle quand même être border line niveau conscience politique personnelle, non ?

    - Il est mignon, mignon, mignon...

    Ce n'est pourtant pas le qualificatif qui me vient à l'esprit quand je le vois achever un moineau qu'il torture pendant de longues minutes, lui laissant croire qu'il va le laisser partir et qui lui colle un "gnac" retentissant dès que l'autre essaie de se carapater. Genre "allez, vas-y, je te laisse partir, va... Mais non, je déconne... Allez, cette fois, c'est pour de vrai, dégage... Mais bon sang, je t'ai dit que c'était un jeu... Amuse-moi encore à te tortillonner comme ça de douleur, j'adoreeeeeee..."

    - Un esclavagiste en puissance

    On l'a déjà dit, le chat se fout que vous ayez un emploi. D'ailleurs, votre ordinateur est SON lit, il l'adore, il détraque tous vos programmes, fout des poils dans les interstices du clavier, envoie des mails vides, mais faut rien dire, façon il bouge pas, si vous le dégagez, il revient, et cela autant de fois que nécessaire, jusqu'à ce que vous craquiez. Oui, vous êtes l'esclave de votre chat ! C'était pas la peine de faire la Révolution en 1789 pour finir comme ça, franchement...

    - Névrosée la bestiole...

    Honnêtement, il a quand même d'énormes troubles du comportement, non ? Salement bipolaire, le matou ! Parfois, il se met à courir comme un fou dans tout l'appart, sans motif apparent. Sans compter qu'en moins de dix minutes chrono, il peut passer du gros câlin adorable aux griffes sur votre mollet. Ne jamais se fier à un chat, JA-MAIS !

    - À bon chat, bon cheval !

    Essayez le cheval, vous pourrez lui grimper sur le dos sans problème, il fera ses besoins dehors, pas dans une litière qui infeste votre salle-de-bains en moins de deux jours, et en prime, ça coûte moins cher un peu de foin que ces Whiskas et compagnie...

    Oui, ceux qui détestent les chats ont d'excellentes raisons pour cela... Vous aussi, vous comprenez mieux pourquoi, maintenant, non ?

    Enfin bon, moi je dis ça, je dis rien...

    Ttiki, Marratu, Pochou, Maya, où vous êtes les mimines adorées ? Qui veut des croquettes ? Minou, minou, minou...

    Gracianne Hastoy

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