Ce temps fort pour la maïsiculture rassemble les agriculteurs, les semenciers, les collecteurs, les industriels, les journalistes et les élus. Il veut mettre en lumière les atouts de la culture pour répondre aux enjeux climatiques, énergétiques et alimentaires de la France et de l’Union Européenne.
Sylvie Brunel, géographe, professeur à la Sorbonne, experte des problématiques de faim dans le monde, sera le grand témoin. Ce mercredi se tiendront les assemblées : AGPM Maïs semence, Section maïs et sorgho de l’UFS, Irrigants de France, l’amicale des anciens du maïs ainsi que l’assemblée générale de la FNPSMS (interprofession des semences de maïs et de sorgho).
Le jeudi 24 novembre, l’assemblée générale de l’AGPM, les producteurs de maïs, se déroulera en présence de la présidente de la FNSEA, Christiane Lambert, et du ministre de l’Agriculture et de la souveraineté alimentaire, Marc Fesneau.
Après une année record en 2021, la production 2022 est la plus mauvaise enregistrée depuis 2003. La récolte de maïs grain devrait avoisiner 10 millions de tonnes, contre 14 millions de tonnes produites en moyenne sur les 5 dernières années. De quoi alimenter le débat sur le changement climatique et ses conséquences.
De plus, « face au coût exorbitant de l’énergie, les chaines agricole et alimentaire françaises sont en danger ! » souligne Maïz’Europ’. « Sans un plafonnement des prix du gaz et de l’électricité, une très grande partie de nos entreprises ne pourront pas assurer le maintien des chaines agricole et alimentaire ».
Dans le monde, le maïs est la plante la plus cultivée, en France elle arrive à la deuxième place après le blé où elle se cultive sur une surface totale de 3 millions d’hectares en 2020.
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