Ces derniers ont jusqu'au 31 décembre pour justifier un premier Conseil stratégique phytosanitaire (CSP) dans le but de réduire l'usage et l'impact des produits phytosanitaires.
Cela passe par un diagnostic complet, puis par la création d'un plan d'action abouti. « Une nécessité pour les agriculteurs qui voudront obtenir le renouvellement de leur certiphyto décideur », explique la Chambre d'agriculture des Landes. La mesure concerne toutes les exploitations utilisatrice de produits phytosanitaires, à l'exception de celles travaillant en agriculture biologique, avec une labellisation HVE niveau 3, ou n'utilisant que des produits de biocontrôle à faible risque.
Un second CSP devra être réalisé dans un intervalle de 5 ans, sauf pour celles dont la surface est inférieure à 10 ha, et inférieures à 2 ha pour les arboricultures, viticultures, horticultures ou maraîchages. Ces exploitations pourront bénéficier que d'un CSP en 5 ans.
Agréées pour cet exercice, les Chambres d'agriculture pourront accompagner les exploitants dans le process, avec une formule individuelle ou une formule collective. « Dans les deux cas, le CSP avec nous comprend un diagnostic complet de vos pratiques, vos atouts et contraintes d'exploitation, un plan d'action personnalisé avec des levers et stratégies adaptées, et des recommandations objectives et neutres basées sur un réseau d'expérimentations locales et sur l'expérience de conseillers de terrain ».
Pour plus d'informations, contactez votre Chambre d'agriculture.
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