Il faut dire que depuis des années, on ne peut pas noter que de gros efforts avaient été faits pour améliorer le décor. Sur le site Tripadvisor, qui recueille les remarques des visiteurs, le casino reçoit 1 « excellent », contre 5 « très bon », 1 « moyen » et surtout 12 « horrible »… On vous passe les commentaires de certains voyageurs outrés.
Mais ça, avec un peu de chance, c’était avant. Avant que l’ensemble casino–hôtel ne change de propriétaire, avec son rachat par la Société française des casinos, dirigée par Pascal Pessiot.
Pas vraiment un amateur, puisque déjà propriétaire ou dirigeant des casinos de Gruissan, Châtelguyon, Port la Nouvelle, Collioure, Beaulieu, Port-Leucate, Chamonix, Besançon. Et dernièrement des Thermes Chalbert, le casino de Luchon, qui va ouvrir de nouveau ses portes en juin prochain.
Avec une méthode, qui semble fonctionner : s’intéresser uniquement à des établissements de petit calibre, laissant Barrière, Tranchant et autres frères Partouche s’étriper sur les grosses cylindrées.
C’est le cas de Capvern, l’endormie, avec ses 49 machines seulement. Benjamin Frischer, le nouveau directeur, en annonce 25 nouvelles, de la dernière génération, pour septembre, en même temps qu’un programme dynamique, pour faire venir une nouvelle clientèle : soirées dansantes le samedi soir, bingo le dimanche après-midi, et tournois de poker dès novembre. Et un nouveau chef en cuisine, Michel Estaran, un ancien de la Rotonde, de l’Epi d’Or et du Petit Breton, à Lourdes.
Pascal Pessiot prévoit d’investir sous deux ans 1,7 million d’euros pour redonner (ou donner enfin) son lustre au casino de Capvern. Le prix à payer pour doter la région d’un nouvel attrait touristique. Et combler les joueurs, pourquoi pas ? Faites vos jeux, rien n'va plus, ou plutôt si, tout va bien...
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