« Uno de enero, dos de febrero, tres de marzo », on connaît le refrain qui mène au « 7 de julio San Fermín », date du début de la plus célèbre Feria au monde, tant vantée par Hemingway et tant fréquentée par les joyeux vivants de tous les pays, qui se rendent dans la capitale de la Navarre pour y faire la fête, boire de bons coups et accessoirement profiter des corridas.
On en dénombre entre 300.000 et 500.000 suivant les jours et l’édition 2014 s’annonce joyeuse, après un début d’année bien morose des deux côtés des Pyrénées.
Ce qu’il faut savoir…
La San Fermin, c’est avant tout la fête, partout dans la ville. Dans les bodegas, dans les peñas, dans les rues, sur les places ; une foule toute de rouge et de blanc vêtue qui s’enivre de bruit, de danse, de musique, de vin, jusqu’au bout de la nuit.
Bien sûr, c’est aussi l’encierro matinal, où quelques trois mille inconscients, mais aussi quelques « spécialistes » s’aventurent dès 8 heures du matin à courir dans les rues de la vieille ville devant ou à côté de bestiaux de 600 kilos, au risque de recevoir un coup de corne, ou de chuter lourdement, avec des séquelles parfois irréversibles.
Folklore, quand tu nous tiens !
Et puis, et surtout, il y a les corridas qui ouvrent chaque soirée, et à la fin des quelles les peñas regagnent leur quartier derrière les bandas.
Cette année, côté ganadería, on annonce la venue, pour la première fois, de toros de Garcigrande et Domingo Hernández, le retour de ceux de Jandilla et Adolfo Martín et la présence des triomphateurs de l’année dernière, les Dolores Aguirre, qu’accompagneront les bêtes de Torrestrella, Victoriano del Río, Fuente Ymbro et pour finir des Miura.
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Les corridas débuteront toutes à 18h30 avec en principales vedettes
- le 7 Miguel Abellán,
- le 8 Paulita,
- le 9 Juan José Padilla et Ivan Fandiño,
- le 10 Finito de Córdoba , El Juli et Alejandro Talavante,
- le 11 Sébastien Castella et David Mora,
- le 12 Juan José Padilla et David Mora,
- le 13 Diego Urdiales et se termineront
- le 14 juillet avec trois Miura destinés à Javier Castaño, Luis Bolivar et Esaú Fernández.
Cette année encore, bonne fête, Firmin !
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