Vermilion Energy. Pas la première fois qu'on parle d'eux, pas vrai ? Et à en croire leur résultat d'activités du second trimestre 2016, pas la dernière fois. En fait, on ignore si à Parentis-en-Born, ils ont des idées, mais ils peuvent s'en passer. Car de pétrole, ils ne manquent pas. Depuis 1954, c'est la bagatelle de 40 millions de tonnes de pétrole qui y ont été extraites.
Vermilion exploite le gisement depuis vingt ans, mais loin de s'assécher, il nécessite de nouveaux forages. S'ils sont toujours 70 en activité (il y en eut jusqu'à 120 dans le pays de Born, mais ça, c'était avant), Vermilion envisage d'en réaliser 15 supplémentaires sur les dix prochaines années.
En fait, la réussite réside dans l'entretien. Un forage non entretenu donne moins d'or noir, logique. Alors l'entretien est à la base des ambitions du groupe canadien. Le dossier de demande de permis pour les nouveaux forages est dans les mains de la Préfecture des Landes. On en est à l'enquête publique, dernière étape avant le feu vert, dont on ne doute pas qu'il sera donné.
Et comme expliqué, ce ne sont pas tant de nouvelles extractions qui sont prévues mais la réutilisation de puits déjà existants et pas exploités, une bonne nouvelle pour les inquiets de l'environnement. Le but étant de forer plus loin. Pas nouveaux mais pas moins onéreux pour autant, chaque opération représentant un investissement de 8 à 10 millions d'euros. D'où l'étalement sur dix ans, histoire de ne pas vider les caisses d'un coup.
Parentis-en-Born avait été annoncé, en 1954, comme le Texas français. En 2016, premier producteur de pétrole sur l'hexagone, on n'est pas loin de le croire. Même si J.R. n'a pas l'air de traîner dans les parages, ouf...
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