Puisque le monde est devenu un village, nombreux sont les entrepreneurs à envisager d'exporter leurs produits à l'international. Mais ce n'est pas toujours chose facile. En tout cas, l'intérêt est bien là.
C'est ce que l'on a pu constater lors de la deuxième édition d'Aquitaine Export qui s'est tenue le 20 novembre dernier au Palais des Congrès de Bordeaux.
Ce qu’il faut savoir…
Plus de 1.000 entrepreneurs s'y sont rendus. Sur place, ils ont pu rencontrer 50 experts-pays des réseaux UbiFrance et des Chambres de Commerce françaises à l'Etranger (CCFE) pour des rendez-vous "B to B" (prononcer "be to be"). En fait, cela signifie "Business to business", comprendre du commerce interentreprises.
Lors de cette journée, c'était aussi la présence de 25 ateliers-filières, pays et thématiques, parce que même si l'export vers les Etats-Unis est le plus prisé, on peut s'intéresser à des destinations plus originales, le Brésil, ou plus proches, l'Allemagne, sans oublier la Chine.
Au Palais des Congrès, c'était aussi 60 exposants, privés ou publics, et plus d'une centaine d'intervenants spécialistes de l'export. Ce qui fait d'ores et déjà la pérennité et l'intérêt de cette journée Aquitaine Export, c'est son pragmatisme.
Il s'agit d'une vraie rencontre professionnelle qui répond à des questions concrètes, où les interminables tables rondes ont été oubliées au profit de rendez-vous individuels, avec des réponses au cas par cas. Car le primeur qui souhaite exporter ses fruits et légumes vers le Brésil n'a pas les mêmes interrogations que le viticulteur qui vise la Chine.
Cette journée aura aussi été le moment clé pour une annonce d'importance : la création de trois incubateurs export, l'un à São Paulo (Brésil), l'autre à Sarrebruck en Allemagne, et bien entendu un à Shanghai en Chine. L'Aquitaine porte loin, à l'autre bout du monde, la porte à côté...
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