Ecosse-France (17-36) : une sacrée génération
Désormais, rien ne semble pouvoir arrêter cette jeune équipe de France, à la fois brillante, puissante et pleine de confiance. Après avoir assommé les All-Black, puis dominé l’Irlande, meilleure équipe d’Europe, elle a écoeuré les Ecossais dans leur temple de Murrayfield. Ces Bleus-là ont tout pour remporter le Tournoi des 6 Nations avant de se projeter vers la Coupe du Monde 2023 en France.
D’entrée, les Français ont sorti leurs fulgurances. D’abord, avec une percée phénoménale d’Antoine Dupont, concrétisée par un essai de Willemse (8e). Ensuite, par un mouvement brillant conclu par Moefana (13e). Superbe !
La réaction des Ecossais ne s’est pas fait attendre. Très entreprenants, ils sont revenus au score et ont bien failli prendre les commandes, ratant un essai tout fait. C’est dans ces moments-là, que les Bleus impressionnent aussi. Nous seulement, ils ne se sont pas affolés mais ils ont planté leur 3e essai dans la foulée, avec un exploit de Fickou (40e + 2).
Le deuxième période a été maîtrisée comme rarement. Les hommes de Fabien Galthié ont retrouvé une défense de fer et particulièrement agressive. Dominateurs dans tous les secteurs, ils ont broyés physiquement et mentalement les Écossais : un véritable exploit sur la pelouse de ceux qui ont battu les Anglais lors de la première journée. La cavalerie bleue a fait le reste avec trois nouveaux et beaux essais de Danty (42e) et Penaud (59e et 76e).
Les Français vont pouvoir souffler une semaine avant les deux dernières levées d’un Grand Chelem espéré au Pays de Galles (vendredi 11 mars à 21h) et au Stade de France contre l’Angleterre (samedi 19 mars à 21h) : un Crunch qui fait déjà saliver.
Les matches du week-end : Ecosse-France (36-17), Angleterre-Pays de Galles (23-19)
, Irlande-Italie (57-6)
Classement : France (14), Irlande (11), Angleterre (10), Ecosse (5), Pays de Galles (5), Italie (0).
Pau-La Rochelle (16-22) : l’énergie au combat n’a pas suffi
Avec cette deuxième défaite à domicile, la Section Paloise descend à la 11e place. Elle voit son rêve de top 6 s’éloigner avec désormais 11 points de retard sur le 6e, Toulouse (qui compte un match en moins). Pau garde cependant 8 longueurs d’avance sur le barragiste, Perpignan, qui est attendu au Hameau le 26 mars. Les Béarnais vont enchaîner avec un déplacement compliqué chez le leader, samedi prochain.
Cette rencontre a été globalement verrouillée avec deux équipes visiblement crispées. Pau a mis beaucoup d’énergie et a su profiter des échecs des buteurs maritimes (13 points échappés) pour rester au contact. La Section est même passée devant, grâce à un essai en force de l’explosif et incontournable Jordan Joseph (55e), puis une pénalité d’Hastoy (67e). Mais les Rochelais, encore en-dessous de leur niveau de la saison dernière, ont maîtrisé la dernière ligne droite, s’échappant définitivement à 4 minutes de la fin avec un 2e essai.
Le calendrier de Pau jusqu’à la fin de la saison : déplacement à Bordeaux (5 mars), réception de Perpignan (26 mars), expédition à Biarritz (2 avril), puis au Stade Français (23 avril), réception du Racing (30 avril), voyage à Toulon (21 mai) ; clôture avec l’accueil de Castres (4 juin).
Lyon-Biarritz (34-15) : les Basques n’ont pas démérité
Après la déroute au Stade Français (65-19), le Biarritz Olympique, bien que privé de plusieurs cadres, a montré un meilleur visage. Il y a eu des points positifs qui permettront de mieux préparer le prochain match à Aguiléra contre Toulon. Décisif !
Les Biarrots n’ont rien lâché et sont revenus par deux fois avec des essais de Bastien Soury (28e) et de Yohann Artru (54e), envoyant du jeu et tentant leur chance. Mais, la défense a parfois manqué de rigueur pour être en mesure de contenir les assauts lyonnais. Les Basques ont été solides en mêlée et en touche. Ils ont aussi montré de bonnes choses sur les ballons portés. Autant d’atouts a consolider pour la dernière ligne droite.
Le calendrier de Biarritz jusqu’à la fin de la saison : réception de Toulon (5 mars), déplacement à Montpellier (26 mars), accueil de Pau (2 avril), voyage au Racing (23 avril), accueil de Castres (30 avril), réception de Clermont (21 mai) ; clôture avec un déplacement à Toulouse (4 juin).
19e journée du Top 14
Samedi 26 février : Pau-La Rochelle (16-22), Lyon-Biarritz (34-15), Clermont-Perpignan (52-12), Racing-Castres (45-25), Brive-Toulon (17-10)
Dimanche 27 février : Montpellier-Stade Français (30-3), Toulouse-Bordeaux (12-11).
Classement du Top 14
Qualification directe en demi-finale : Bordeaux (57, 1 match en moins), Montpellier (56, 2 matches en moins)
Barrages : Lyon (54), Racing (51), Castres (49), Toulouse (48, 1 match en moins)
Milieu de tableau : La Rochelle (45, 1 match en moins), Stade Français (41), Clermont (40, 1 match en moins), Brive (37), Pau (37), Toulon (31, 2 matches en moins)
Barrage de relégation : Perpignan (29)
Relégation : Biarritz (24)
20e journée du Top 14
Samedi 5 mars : Castres-Montpellier (15h, Canal+) ; Biarritz-Toulon, Bordeaux-Pau, La Rochelle-Brive, Perpignan-Racing (17h, Rugby+) ; Clermont-Lyon (21h05, Canal+)
Dimanche 6 mars : Stade Français-Toulouse (21h05, Canal+).
Bayonne-Colomiers (37-10) : les pendules remises à l’heure
Avec ce succès bonifié, l’Aviron Bayonnais revient à la 2e place du championnat, en doublant Oyonnax. La réaction a été à la hauteur après la déconvenue à Béziers (14-35).
Accrochés au début par des visiteurs courageux, qui ont marqué le premier essai du match, les Basques ont profité du carton rouge infligé à Colomiers (11e) pour passer la vitesse supérieure et mettre leur main sur la rencontre. Ils y ont mis la manière avec un Jean Monribot retrouvé qui a célébré son 300e match en marquant un essai avant la pause). Les 4 autres essais ont été marqués par Germain (17e et 76e), Baget (45e) et Zabalza (57e).
Le programme de Bayonne : déplacement à Provence (4 mars), contre Oyonnax (11 mars), à Mont-de-Marsan (1er avril), contre Bourg (8 avril), à Montauban (15 avril), contre Vannes (22 avril), à Carcassonne (6 mai), contre Rouen (13 mai).
Agen-Mont de Marsan (27-30) : un derby remporté sur le fil
Nouvelle performance pour le Stade Montois qui est allé arracher une victoire précieuse chez les voisins Lot-et-Garonnais. Avec ce succès, ils renforcent leur place de leader avant de recevoir Montauban. Ils ont désormais 3 points d’avance sur Bayonne. Le dernière ligne droite de la saison régulière (il reste 8 matches) s’annonce indécise pour les 2 premières places avec Oyonnax en embuscade.
Dominés en première mi-temps, les Landais ont limité la casse avec un essai de Mensa (20-10). Ils ont, ensuite, bien réagi avec l’entrée en scène de Léo Coly (49e) et le changement de première ligne. Ils se sont heurtés à une défense agenaise solide jusqu’à l’heure de jeu. L’essai de Goneva (63e) a permis de revenir au score (20-20), puis celui de Naituvui (71e) a permis de faire la différence, malgré un franchissement réussi des locaux à 4 minutes de la fin.
Le programme de Mont de Marsan : réception de Montauban (4 mars), à Bourg (11 mars), contre Bayonne (1er avril), à Aurillac (8 avril), contre Béziers (15 avril), à Colomiers (22 avril), contre Grenoble (6 mai), à Provence (13 mai).
22e journée de Pro D2
Jeudi 24 février : Bayonne-Colomiers (37-10)
Vendredi 25 février : Agen-Mont de Marsan (27-30), Béziers-Grenoble (20-17), Rouen-Aurillac (30-16), Bourg-Vannes (9-24), Carcassonne-Narbonne (31-10), Montauban-Oyonnax (30-24), Nevers-Provence (32-10).
Classement de la Pro D2
Qualification directe : Mont-de-Marsan (78), Bayonne (75),
Qualification pour les barrages : Oyonnax (73), Nevers (57), Carcassonne (55), Colomiers (54)
Milieu de classement : Montauban (52, 1 match en moins), Vannes (47), Provence (47), Béziers (45, 1 match en moins), Aurillac (45), Agen (41), Grenoble (38), Rouen (37)
Relégation : Bourg (36), Narbonne (26)
23e journée de Pro D2
Jeudi 3 mars : Provence-Bayonne (20h45, Canal+ Sport)
Vendredi 4 mars : Colomiers-Béziers, Grenoble-Nevers, Oyonnax-Rouen, Narbonne-Bourg, Vannes-Carcassonne, Aurillac-Agen (19h30) ; Mont-de-Marsan-Montauban (20h45).
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