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Tomate vertueuse et goûteuse à Parentis dans les Landes

Tom d’Aqui, en mode coopérative, ne cesse d’imaginer de nouvelles approches pour produire toujours mieux. En synergie avec le pétrolier landais Vermilion…
Après la récupération de calories pour chauffer ses serres, le producteur de tomates songe à récupérer du CO2 par le biais de méthaniseurs. On n’arrête plus la tomate landaise !

Connue pour chauffer ses serres de Parentis-en-Born avec les calories d’eaux chaudes issues des puits voisins du groupe Vermilion, la coopérative (Paysans de Rougeline) produit aujourd’hui 15.000 tonnes de tomates par an.

Tom d’Aqui a été officiellement lancée en 2009 par 4 ingénieurs agronomes. Avec le concours de quelque 250 saisonniers et 70 permanents, elle cultive 8 variétés de tomates (grappes, côtelées, cerises) sous 25 hectares d’écoserres, soit une production annuelle de 15.000 tonnes (sous label « Zéro Résidu de Pesticides »), à 70% vendues en Nouvelle-Aquitaine via les Paysans de Rougeline. Le tout permet à Tom d’Aqui de réaliser plus de 25 millions d’euros de chiffre d’affaires.

Tom d’Aqui a commencé par faire le pari d’un partenariat avec le groupe pétrolier Vermilion. L’idée était, pour chauffer 15 hectares de serres, d’exploiter gratuitement les calories d’eaux chaudes issues de l’exploitation des puits de Parentis-en-Born. Pour l’entreprise canadienne, engagée dans de nombreuses démarches de ce type sur notre sol (notamment afin de chauffer des écoquartiers), il s’agissait de compenser les émissions de CO2 associées à ses activités d’extraction (l’économie de rejets serait ainsi de l’ordre de 10.000 tonnes).

Nouveau projet de revalorisation

Cinq ans plus tard, les coopérateurs Tom d’Aqui ont récidivé à Pontenx-les-Forges en associant deux nouvelles agricultrices à leur projet. « En développant la Serre des Grands Lacs, à proximité du Sivom du Born, ils récupèrent la chaleur perdue issue de l’unité de valorisation des ordures ménagères exploitée par le Groupe Dalkia Wastenergy, filiale d’EDF », explique le producteur, par ailleurs doté de solutions alternatives en cas de pépin (chaudière à gaz et chaufferie bois).

Tom d’Aqui a, en outre, investi dans des écogénérateurs et une centrale photovoltaïque et réfléchit à la manière de récupérer du CO2 au moyen de méthaniseurs, pour la photosynthèse de ses plantations)

« Tom d’Aqui s’engage à produire des tomates de qualité, saines et goûteuses. Dans un souci d’innovation permanent, l’agroécologie et l’amélioration continue des conditions de travail font partie des priorités de la production sous écoserre, modèle initié par Les Paysans de Rougeline », résume la coopérative, qui optimise aussi sa production via un outil informatique et… des bourdons pour la pollinisation.

Le succès semble au rendez-vous et la tomate landaise ne cache plus ses ambitions. C’est dit : on a le foie gras, mais aussi la tomate !

Plus d’informations sur le site internet de Tom d’Aqui à Parentis dans les Landes

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