TOP 14Bayonne s’offre un brillant 10/10, Pau en catégorie B

L’Aviron Bayonnais a brillé devant ses supporters déchaînés. Ce succès bonifié contre Castres hisse le club à la 5e place avec 18 points d’avance sur le voisin béarnais et 20 sur le barragiste, Perpignan. Avec le maintien assuré, il veut se lâcher complètement afin de tenter de se qualifier pour les phases finales. Seul le Racing a réussi un tel exploit (2010) de la part d’un promu.

Les 7 derniers matches jusqu’à la fin de la saison régulière : voyage à Perpignan (4 mars), accueil de Pau à Anoeta (25 mars), à La Rochelle (15 avril), contre Montpellier (22 avril), au Racing (6 mai), contre Clermont (13 mai), et à Lyon (27 mai).
 
Comme l’a souligné Camille Lopez, encore auteur d’une performance remarquable avec deux passes décisives et 14 points (100%) au pied, l’Aviron a construit sa victoire en envoyant beaucoup de jeu, en maîtrisant les temps forts de l’adversaire et en se montrant très efficace.

Bayonne a su parfaitement profiter de l’indiscipline castraise : les Tarnais se sont ainsi retrouvés à 13 contre 15 après une vingtaine de minutes. La puissance basque a parlé, en plus de la vitesse. Résultats : 5 essais de pénalité (21e), et signés par Pourailly (24e), Maqala (40e), Cassiem (61e) et Machenaud (67e).

La Section Paloise, après la grosse désillusion chez les Catalans (49-29), a affiché cruellement ses limites et ne peut que se satisfaire d’avoir évité une humiliation totale. La chute des autres équipes de bas de tableau lui permet de garder ses 2 petits points d’avance sur Perpignan, barragiste, et 6 sur Brive, lanterne rouge. Maigre consolation. Gagner au Hameau contre La Rochelle, samedi, est impératif, mais il va falloir changer beaucoup de choses.
 
Les 6 derniers matches de la saison, après la réception des Maritimes : le derby du 64 contre Bayonne à Anoeta (25 mars), accueil de Clermont (15 avril), à Brive (22 avril), contre Castres (6 mai), à Bordeaux (13 mai) et contre Montpellier (27 mai).
 
De plus en plus inquiétant. La Section a été balayée par l’équipe bis de Toulouse, privée d’une douzaine d’internationaux, en plus de six autres cadres absents. Si Pau a limité la casse avant la pause (10-3), la deuxième mi-temps a été très dure pour les Béarnais : les deux équipes n’étaient clairement pas dans la même catégorie.

Le rythme, la puissance et l’inspiration toulousaine ont déferlé vers la ligne paloise avec 3 essais à la clé, et beaucoup d’autres occasions, avortées par quelques imprécisions. En face, la Section a enchaîné les erreurs avec une conquête défaillante et une impuissance désolante. L’essai en contre de Tuimaba (58e) n’a pas changé grand’chose, Toulouse empochant son bonus offensif sans trembler le moins du monde.