De Thierry Malandain, les lecteurs de Presse Lib’ savent tout, car nous ne manquons jamais une occasion d’annoncer ses créations, tant elles sortent de l’ordinaire et provoquent l’enthousiasme des spectateurs.
Ceux-là seront ravis d’apprendre que ce dimanche 27 décembre à 16h, naturellement à la Gare du Midi, aura lieu une représentation exceptionnelle de « Cendrillon ».
Ce qu’il faut savoir…
L’ambition de Thierry était grande : suivre les pas de Rudolf Noureev (avec Sylvie Guillem), Frederik Ashton et Heinz Spoerli en revêtant le costume du Prince charmant, dans un décor surprenant, fait de centaines de stilettos suspendus le long des murs et d’une roue symbolisant le carrosse. Rien de plus, sinon la danse, épurée, fluide et légère. Seulement vingt danseurs sur la scène, qu’ils occupent parfaitement. Un régal.
Malandain a réussi une fois encore son pari, en revisitant il y a deux ans le conte de Charles Perrault, qui par ailleurs a fait l’objet, entre films et animation, d’une trentaine de versions, dont la dernière est due aux studios Disney (avec Cate Blanchett).
Ici, le chorégraphe reprend le livret composé par Serge Prokofiev en 1944 qui le conçoit « comme un ballet classique avec des variations, des adagios, pas de deux, etc. Je vois Cendrillon non seulement comme un personnage de conte de fées mais également comme une personne en chair et en os, qui ressent et vit parmi nous. »
Thierry se l’est approprié en présentant le parcours d’une étoile qui danse sur le chemin de l’Accomplissement, qui passe par le doute, le rejet, la souffrance, l’espoir et atteint enfin la lumière.
Un magnifique spectacle porteur de beauté et d’espérance pour terminer une année qui en a été dépourvues.
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