CulturAmérica est une association culturelle très politisée. Entendons par là qu’elle n’est jamais en retard pour dénoncer, s’indigner ou fustiger, dans la longue tradition de la gauche latina, et de ses partisans en France.
C’est dans ce cadre qu’elle présente la 23e édition de son Festival de la culture latino-américaine, où l’accent sera mis sur certains pays en lutte, Mexique, Venezuela, Uruguay.
Ce qu’il faut savoir…
C’est Hector Diaz Polanco qui a ouvert les débats ce mercredi. Son thème : le Mexique, sa violence (du moins dans le nord, à la frontière avec les États-Unis), qu’il dépeint comme une « violence d’Etat ».
Suivront le 23 mars, même lieu, même heure, le député uruguayen Oscar Andrade et le syndicaliste Iván Hafliger, venus conter le périple du « vieux » Pepe Mújica, l’ancien guérillero devenu président de l’Uruguay, à l’éthique et à l’attitude irréprochables. Sans surprise, la situation plutôt conflictuelle du Venezuela post Chávez sera bien sûr évoquée par Jeyni González Tabarez. Voilà pour le côté sérieux.
Car CulturAmérica, c’est aussi du spectacle, et de la fête. Premier rendez-vous au théâtre Saint-Louis, le vendredi 20, avec le groupe de percussions afro-cubaines « Tambor », entouré de ses danseurs.
Le second aura lieu le lendemain dans les rues paloises, avec la « Batacuda d’Emmaus-Lescar », accompagnée du groupe de capoeira de l’ASM, qui effectuera des démonstrations de combats-danse.
Et si vous n’aimez pas traîner dans les rues, vous reste la solution du cinéma, en l’occurrence le Mélies, qui proposera du 25 au 29 mars sept films, dont en avant-première celui d’Oscar Ruiz « Los Hongos » ou « El Gran Cavalera » de Luis Buñuel, méritoire fils de son père.
Un programme engagé, certes, mais riche et plutôt intelligent.
http://www.dailymotion.com/video/x10frkn_batucada_webcam
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