Il faut dire qu’une telle hypothèse n’est pas vraiment appréciée du côté de la Cave coopérative de Gan qui verrait ainsi le fragile équilibre de l’appellation remis en question.
Jusqu’à présent, les vignerons indépendants et les viticulteurs de la coopérative ont trouvé tant bien que mal un modus vivendi.
L’arrivée de la puissante coopérative gersoise, forte de 800 adhérents sur les aires du Madiran, du Pacherenc du Vic-Bilh, du Saint-Mont et des Côtes de Gascogne, serait vécue quasiment comme une déclaration de guerre.
Le prétexte serait de prendre le relais du groupe Castel qui assure la vinification et la distribution pour le compte d’une cinquantaine de petits producteurs autour de Monein.
De leur côté, les autres vignerons indépendants font tout eux-mêmes, de la vigne jusqu’à la mise en bouteille et la commercialisation.
Affaire à suivre.
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