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VOITURES-RADARLes Hautes-Pyrénées entrent sous haute surveillance

À partir du troisième trimestre, les routes du 65 seront sillonnées par des véhicules de la société privée OTC, comme plus tard dans le Gers.
VOITURES-RADAR – Les Hautes-Pyrénées entrent sous haute surveillance

Ces voitures-radars sont banalisées et leur flash infrarouge est indétectable. Elles verbalisent en roulant, aussi bien les excès de vitesse des automobilistes qui les doublent que ceux qui les croisent.
 
En circulation 7 jours sur 7, donc week-end et jours fériés compris, le jour comme la nuit, par tous les temps et sur tous les types de routes, chaque voiture-radar est active en moyenne 5 à 6 heures par jour, sur des parcours de 300 à 500 kilomètres. Ces derniers concernent prioritairement les zones les plus accidentogènes.
 
Ce dispositif est déjà en place dans les Pyrénées-Atlantiques et dans les Landes. Elles effectuent dans chacun de ces départements environ 250.000 contrôles par an et constatent entre 20.000 et 30.000 excès de vitesse.
 
Les radars embarqués sont conçus pour cibler les conducteurs responsables de grands excès de vitesse : la marge technique de ces radars est de 10 km/h pour les limitations de vitesse inférieures à 100 km/h et de 10 % pour les limitations de vitesse supérieures à 100 km/h (contre 5 km/h et 5% pour les autres radars de contrôle de la vitesse).
 
Ainsi, sont flashés les véhicules roulant à partir de 146 km/h sur autoroute, 124 km/h sur une voie express ou 61 km/h en agglomération.

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