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VULNÉRABLESCommunes volontaires face au recul du trait de côte

Les 126 stations littorales engagées il y a un an, vont être rejointes par 44 autres, mais aucune sur le Pays Basque et les Landes.
VULNÉRABLES – Communes volontaires face au recul du trait de côte

Sur le 64, on reste à six communes volontaires. Tandis que dans le 40, on passe de sept à six. En effet, Vielle-Saint-Girons a décidé de se retirer de ce dispositif qui impose de grosses contraintes pour peu d’avantages.

Les communes volontaires ont l’obligation d’établir une carte des zones menacées par
l’océan d’ici 30 ans. Elles doivent aussi se projeter jusqu’à 100 ans pour les zones soumises à érosion et/ou à submersion. Et prendre en compte le problème dans les schémas de cohérence territoriale et les plans locaux d’urbanisme.

Selon le BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières), 975 communes françaises sont concernées par le risque d’érosion côtière, avec de nombreuses situations déjà critiques.
C’est le cas de la Corniche basque, de Ciboure à Hendaye, avec la fermeture du sentier et des incertitudes sur l’avenir de la route longeant les falaises. C’est le cas également à Soulac-sur-Mer, avec la démolition d’un immeuble (Le Signal).

La Nouvelle-Aquitaine est particulièrement concernée avec environ 700 logements qui pourraient être submergés d’ici 2050, ainsi qu’une centaine d’entreprises et de nombreuses routes.

Si l’on en croit certains experts, la montée du niveau de l’océan pourrait être d’un mètre d’ici 2100. D’ores-et-déjà, la côte rocheuse basque recule en moyenne de 20 centimètres par an.

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