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Princess de Pau dans la dépendance d’Orpéa

La clinique paloise traitant le diabète et l’obésité est officiellement entrée dans le giron d’une filiale du géant européen de la prise en charge de la dépendance…
PRINCESS 3
Réseau d'établissements de santé, spécialisés en soins de suite et de réadaptation et en psychiatrie, Clinéa se dote ainsi d’une nouvelle structure complétant son offre. Le groupe Orpéa étend quant à lui sa toile dans le bassin de l’Adour.

La clinique Princess est un centre de prise en charge globale du diabète, de l’obésité et des maladies métaboliques. Elle est située au 6 boulevard Hauterive, à Pau, en face de la polyclinique de Navarre, et elle fait depuis peu partie du groupe Orpéa, leader européen de la prise en charge de la dépendance.

Créé en 1989 par le neuropsychiatre Jean-Claude Marian (qui s’est mis en retrait il y a deux ans mais en détient toujours 6,4%), ce géant de 3,4 milliards d’euros de chiffre d’affaires a désormais pour actionnaire majoritaire l’office d'investissement du régime de pensions du Canada (Canada Pension Plan Investment Board, en VO), société d’État qui en possède 14,2%.

Orpéa possèderait aujourd’hui plus de 950 établissements dans 16 pays, en tête desquels la France, qui représente encore plus du tiers de l’activité, soit 354 établissements et 33.443 de ses 96.677 lits. Depuis une demi-douzaine d’années, ce groupe mène une stratégie offensive d’acquisition d’établissements. Il ne gérait encore que 54.000 lits en 2014.

Depuis, sont entrés dans son giron le leader autrichien SeneCura (2015), le tchèque Anavita (2017) et encore une poignée de sociétés néerlandaises l’an dernier. En parallèle, il crée des lits un peu partout dans le monde, en particulier en Chine et en Amérique latine.

Dans les pas d’un géant européen…

Ce groupe Orpéa et sa filiale Clinéa étaient déjà plutôt bien positionnés dans le bassin de l’Adour avec des maisons de retraite à Tarbes, Salies, Jurançon et Ustaritz, mais aussi, à Pau, la clinique de soins de suite des Jeunes Chênes et le centre de soins psychiatriques « La Nouvelle Aquitaine ». Une offre locale représentative de celle d’Orpéa en général, et à laquelle se greffera désormais l’expertise de la clinique Princess en traitement du diabète et de l’obésité.

On notera que cette clinique d’une trentaine de lits propose des consultations dans une dizaine de spécialités en lien avec le suivi de ces pathologies, de la pneumologie et l’exploration du sommeil à la neurologie en passant par gynécologie, ophtalmologie et chirurgie vasculaire.

La clinique héberge également un cabinet de cardiologie et un laboratoire d’analyses. Elle compte une trentaine de salariés dont 5 médecins diabétologues, endocrinologues et nutritionnistes, 2 psychologues, 4 kinésithérapeutes, un podologue, un professeur d’éducation physique adaptée, une dizaine d’infirmières et 3 diététiciennes, lesquelles assurent aussi des permanences dans les maisons de santé d’Artix, Arzacq et Garlin.

Deux autres acquéreurs étaient sur les rangs pour acheter l’établissement, que sa propriétaire Anne-Marie Le Roux, endocrinologue à la retraite, avait décidé de céder.

Dans le monde, Orpéa compterait pas loin de 60.000 collaborateurs. Le groupe venait d’annoncer le déploiement d’une solution de télémédecine dans l’ensemble de ses établissements français. Il prévoit en outre la création d’une fondation d’entreprise d’ici la fin de l’année.

Plus d’informations sur le site internet – cliquez ici

 

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