Alors, se fera-t-y ou se fera-t-y pas ? C'est un peu le doute qui germe après la bonne nouvelle première d'un avis favorable délivré par les commissions d'enquête à propos de l'autoroute ferroviaire reliant Dourges, dans le Pas-de-Calais, à Tarnos, dans les Landes.
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Une sorte de "oui, mais...". Car les réserves émises ne sont pas de simples détails. Et concernent plutôt Tarnos.
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Tentons d'y voir plus clair…
Donc, il s'agit d'un oui, à condition :
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- d'établir un dossier qui sera transmis au service chargé de la police de l'eau du département des Landes, qui décrirait les conditions de traitement des eaux pluviales et usées des deux plateformes, sans oublier le système de protection contre les incendies.
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- de mettre en place un mur antibruit en limite de propriété de la plateforme exploitée par "VIIA Atlantique".
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D'autre part, un ensemble de "recommandations" sont émises, qui, à la lecture, révèlent simplement que l'on s'inquiète de "l'acceptation sociale" du projet, ainsi que de son intégration environnementale.
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Comprendre que l'on redoute l'opposition de la population locale, et celle de la municipalité de Tarnos qui rejette fermement l'idée d'un terminal de transbordement sur son territoire.
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Cette autoroute ferroviaire permettrait pourtant, en sus de la création de dix emplois, de reporter de la route vers le rail quelque 85.000 poids lourds par an. Une sacrée baisse potentielle d'émission de CO2, de l'ordre de 100.000 tonnes en régime de croisière.
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Si ce n'est pas une garantie environnementale, ça !
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Informations sur le site Internet de l’Autoroute ferroviaire Atlantique.
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