Le nom de l’association est la contraction de « bâtiment » et de « Hestia », la déesse du foyer dans la mythologie grecque. « Aider tous les acteurs du bâtiment à avoir une démarche plus éco-responsable et à réemployer des matériaux sont nos principaux objectifs ».
Mais depuis 2018, l’association est en veille. « Nous allons nous installer au mois d’avril dans un bâtiment de 2.400 m2, que nous allons partager avec l’AltÉco, une recyclerie des objets du quotidien. Le site est celui d’une ancienne scierie située dans la friche industrielle de Garaude à l’entrée de Moustey », explique Nicole Paul.
« Ce local sera notre vitrine, mais nous avons de nombreux autres projets. Une fois que nous serons installés, nous pourrons passer à la vitesse supérieure ». Car, cette activité de réemploi de matériaux issus du bâtiment n’est pas l’unique projet de Bâthestia.
L’association souhaite organiser des ateliers de bricolage pour les particuliers tout en créant du lien social. Mais aussi aménager un atelier de transformation pour vendre les matériaux rénovés, animer des événements autour de la récup’ et sur l’économie circulaire, développer une unité de préparation au recyclage, notamment pour le verre plat et le PVC et donner des conseils de rénovations aux particuliers.
Les gens pourront apporter ce qu’ils ont chez eux, dans leur garage ou leur cave. Il sera possible d’acheter des matériaux à bas coût en contrepartie de l’adhésion (5 euros par an).
Sensibiliser les professionnels…
L’association landaise souhaite également sensibiliser la filière professionnelle au réemploi de matériaux et au recyclage de ceux-ci. « Nous allons faire de la collecte des matériaux sur les chantiers, cela permettra de favoriser l’activité économique des artisans », affirme Nicole Paul.
«Bâthestia fournira des bennes aux artisans pour récupérer les matériaux qui pourront être réutilisé et amener le reste à la déchetterie. Cette action permettra aux artisans d’économiser du temps, car sur le territoire, les déchetteries peuvent être loin des chantiers. Nous leur fournirons des certificats de traçabilité qui leur seront sans doute demandés. C’est du gagnant-gagnant ».
Enfin, la déconstruction est un enjeu majeur pour l’association. Pour pouvoir réemployer les matériaux ou les recycler, encore faut-il qu’ils soient démontés dans de bonnes conditions. Pour montrer l’exemple et aider les artisans, les membres de Bâthestia se sont notamment formés à déconstruire des plaques de plâtre auprès de l’Idre (Interprofessionnelle de la déconstruction et du réemploi) à Pau.
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