Ça, c’est une vraie question ! Et preuve qu’elle agite le milieu de la distribution, le Parvis 65 vient d’organiser une journée d’étude, la semaine dernière à Ibos, afin de mettre sur la table les enjeux. On raconte.
Preuve que la question inquiète, ils étaient nombreux, les professionnels de la projection, à avoir fait le déplacement, puisque venus également de Bigorre et du Pays basque. Sur le fond, tout le monde s’est retrouvé sur un constat : dans nos petites villes de nos petites campagnes, on peut dorénavant voir les derniers blockbusters, en même temps qu’ils sortent sur les écrans parisiens.
Il est fini le temps où l’on passait des nanars hors d’âge, tandis qu’ailleurs, dans les grandes métropoles, on se délectait des films à la mode.
Le second point sur lequel tout le monde s’est retrouvé est celui de la mise en réseau et la complémentarité, afin d’éviter une exploitation à deux vitesses. Un réseau drainant une forte fréquentation, la condition sine qua non pour que les distributeurs envoient leurs films en région. Autre sujet évoqué, la notion de plaisir liée à la proximité, car on aura beau accumuler tous les films que l’on veut à la télévision, rien ne vaut le bonheur simple de se rendre dans une salle de cinéma.
Une rencontre qui sera sans doute suivie de bien d’autres, et où l’aide des collectivités – ou l’absence d’aides – sera sans doute évoquée. Car dit cinéma dit aussi éducation et culture. Deux termes bien peu à la mode en ce moment.
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