S'il était possible d'accompagner la lecture des articles d'une petite musique, c'est assurément la marche funèbre de Chopin que nous aurions élu pour celui-ci. Franchement, ça aurait été classe !
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Et sur cette marche, nous aurions pu annoncer, avec emphase : du passé, faisons table rase ! Adieu ô Pôle Automobile du Mées. Adieu, car le Grand Dax en a décidé ainsi. Ou alors, nous aurions pu déclamer : "Le Pôle Automobile du Mées est mort. Vive le Pôle Automobile du Mées". On hésite encore. Mais en gros, voilà la teneur que nous aurions donné à cet article, version musicale.
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Ce qu’il faut savoir…
Las, nous nous contenterons d'un constat plus prosaïque et moins emphatique. Après bien des rebonds, des désillusions, des passations de pouvoir, des sursauts, des attentes, d'espoirs en désespoirs, au moins la décision est-elle tombée définitivement.
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Basta, stop, kapput, terminado, zou, passons à autre chose. C'est en substance ce que signifie le Grand Dax, tout en ayant conscience qu'il faudra bien proposer une alternative, dessiner un nouveau projet qui tienne la route et permette à l'activité de la région de se diversifier un tant soit peu, en sortant des sempiternels thermalismes et tourismes.
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Côté anciens élus, porteurs du projet, on fait silence. Côté constructeurs automobiles, idem. Un silence peut-être suspect, mais en tout cas, assourdissant (oui, certains préfèrent les anaphores, nous on penche pour l'oxymore).
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À moins que l'on attende que le nouveau projet soit dévoilé pour se faire entendre ? Pour cela, il faudra au moins patienter deux mois de plus. Que sont deux mois quand on a l'éternité pour pleurer le feu projet ? Oui, c'est beau, on sait...
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