« Ce comportement anormal d’agressivité ou de manque de méfiance envers l’Homme reste temporaire, sans doute lié à une trop forte imprégnation de l’homme dans un environnement naturel très fréquenté. Il correspond principalement à la période de reproduction, alors que le pic hormonal est à son apogée » précise l’institution.
Le Parc conseille de ne pas sur-solliciter ces oiseaux : « en voulant profiter de ce comportement hors norme pour les observer, vous les dérangerez à coup sûr, même sans le vouloir ».
Il souligne aussi que les dérangements, comme pour les autres oiseaux, entrainent une dépense d’énergie excessive qui peut mettre en péril ses capacités de survie et de reproduction.
« C’est pourquoi, il est essentiel que les randonneurs évitent les secteurs refuge du Grand Tétras et gardent le cheminement balisé ».
Pour rappel : tout dérangement de la faune sauvage notamment en zone cœur du Parc national des Pyrénées, constitue une infraction comme « trouble ou dérangement volontaire des animaux », sanctionnable au titre du code de l’Environnement.
Photo : Parc national des Pyrénées, J. Démoulin
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