Jusqu’au 5 février, le Parvis de Tarbes propose son Festival In Vivo. Une sélection de spectacles où les artistes expriment des idées, par le biais de la danse, du cinéma ou des arts plastiques. Où l'art et la société se parlent, échangent, et s'enrichissent.
Petit retour sur les prochains spectacles qui vont vous enchanter…
Mercredi 27 janvier (20h30). Les bruits de couloir.
Par la compagnie Ouïe/Dire. Les bruits de couloir associe documents phonographiques et images fantomatiques. C'est une sorte d'excursion sensible, tout à la fois documentaire et poétique, au long de laquelle le musicien et plasticien Frédéric Le Junter nous guide, combinant avec une grande justesse des improvisations sur des instruments qui vont de l'objet détourné à l'électroacoustique.
Jeudi 28 janvier (20h30). Legacy.
Toute en énergie sur scène, Nadia Beugré, danseuse et chorégraphe ivoirienne, est un fort tempérament. Pugnace et déterminée, elle a su imposer aux siens le choix de son métier et encourage les Africaines à s'émanciper. Un combat citoyen qui nourrit son travail.
Note : Nadia Beugré recherche 15 femmes de différents âges, origines, croyances et activités pour participer à Legacy. Le temps de création durera environ 16 heures au total, les 25, 26, 27 et 28 janvier.
Du 2 au 3 février. Le dernier contingent.
Issu du roman de 2013, "Le Dernier Contingent" du bordelais Alain Julien Rudefoucauld, raconte le parcours de six adolescents à peine sortis de l'enfance et déjà en perdition dans un monde qui les malmène durement. C'est à ce vertige terrible que Jacques Allaire souhaite nous inviter avec une équipe de six jeunes acteurs, et nous permet de découvrir ou redécouvrir un immense texte de la littérature moderne, en nous entraînant dans l'équipée fantastique d'un conte halluciné.
Vendredi 5 février (20h30). La mélancolie des dragons.
Du Moyen-âge à Woodstock, les hommes qui ont voulu sauver le monde se sont toujours laissé pousser les cheveux. En mettant en espace les rituels ordinaires et moins ordinaires de la vie en société, en se faisant l'apôtre d'un étonnant théâtre du banal et du décalage, Philippe Quesne interroge, dans ses spectacles, performances et installations, la puissance politique du groupe. Les mondes oniriques et baroques qu'il met en scène composent chaque fois des univers tendres et hétéroclites aux contours incertains, où le songe et la réalité entremêlés redonnent infatigablement des ailes aux dragons mélancoliques.
L'occasion de découvrir "In Vivo" tout un tas de créations sublimes, dans un monde qui a de plus en plus besoin de l'expression des artistes...
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