Soucieux de vos loisirs, et désireux de vous encourager à découvrir les beautés inconnues de nos territoires, nous nous permettons de vous conseiller une petite balade du côté de Saint-Vincent-de-Paul (le saint y est né en 1581), qui s’appelait jadis Le Pouy, non loin de Dax. Pas pour son bord de mer, pas pour ses alpages ou ses bistrots tendance, mais pour sa basilique. Qui mérite le déplacement.
Ce qu’il faut savoir…
Elle ne remonte pas au Moyen Age, mais aux années 1860, ce qui explique son côté un peu mastoc. Entrons. En face de nous, son pavillon, en forme d’ombrelle rouge et or ; sur les nefs latérales, des vitraux narrant l’histoire de pèlerinages, ainsi que la statue de Saint-Vincent-de-Paul en bois polychrome, ainsi que deux bas reliefs représentant la fondation de deux de ses maisons, les Lazaristes et les Filles de la Charité.
Au dessus de la stalle épiscopale du chœur, on découvre « Notre Dame tenant l’Enfant Dieu sur ses genoux », une statue aux dimensions exceptionnelles, signé d’un inconnu se définissant comme « grand artiste et grand chrétien ».
Mais outre l’intérêt culturel, la curiosité vous poussera certainement à vous intéresser au carillon, le septième de France si l’on tient compte du nombre de ses cloches, soixante. Son bourdon, installé en 1901, pèse 2.100 kg et donne le Do. Il va être entouré au fil du temps par les cloches, installées à la mesure de la générosité des croyants ; les 23 premières étant dues à la Maison Paccard, d’Annecy, suivies en 1923 de trois autres, fondues dans les ateliers de la Maison Dancausse, à Tarbes.
Et enfin trois ans plus tard de 31 nouvelles, formant le carillon actuel. Preuve que l’on n’a rien inventé, sa « machine à carillonner » a été conçue par le chanoine Maisonnave, il y a un siècle et demi ; elle a même été présentée à l’Exposition Universelle de Paris, en 1900. Et elle fonctionne toujours parfaitement.
Aujourd’hui, c’est Denis-Pierre Villenave qui est au clavier. Enfin, aujourd’hui comme hier, puisque cela fait trente-deux ans qu’il officie en tant que carillonneur (une passion, la preuve, il est aussi vice-président de la Guilde des Carillonneurs de France). Vous y entendrez du sacré et aussi du profane (même du Claude François…)
Pour vous donner une idée de sa joie à se retrouver au pupitre, prenez quelques instants pour visionner la vidéo jointe, sûr qu’elle vous donnera envie d’aller l’écouter, à partir de mars prochain. Chaque audition comporte de sa part un exposé d’une demi-heure expliquant le fonctionnement et les particularités du carillon, précédant un concert de trois quarts d’heure.
Sans oublier la découverte d’un joyau méconnu de notre région : la basilique de Buglose.
Contact : 06 13 69 06 32.
https://youtu.be/MSWOvMzMHYs
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