C’est ce qui vient de se passer la semaine dernière à Lagor, avec la visite d’Éric Morvan, préfet du 64, au siège des Laboratoires des Pyrénées et des Landes.
S’impose un petit retour en arrière tout d’abord : le Labo a en effet été secoué les années passées par quelques difficultés passagères, entre difficultés financières, dissensions humaines, manque de dialogue, harmonie entre les sites et gouvernance aléatoire.
Mais tout cela, ça fait partie du passé car après une remise à plat des process, le LPL s’est imposé comme un labo de pointe, spécialisé en santé environnementale, analysant les prélèvements sanguins pour l’élevage, la potabilité de l’eau, ainsi que la qualité de l’air.
Ici, on chasse les polluants, les résidus de molécules, de pesticides et de médicaments, les bactéries et même les micropolluants dans les eaux usées. Une véritable mission de service public, menée par quelque 300 collaborateurs (185 à Lagor, 76 à Mont-de-Marsan, et 24 à Tarbes), réalisant 17 millions d’euros de chiffre d’affaires.
Des résultats enfin positifs (d’où peut-être la venue de M. le préfet sur place) après quatre années de vaches maigres ; il faut dire aussi que chacun a largement ouvert son portefeuille : ainsi les Conseils départementaux (480.000 euros pour les Pyrénées-Atlantiques, 240.000 pour les Landes, 80.000 pour les Hautes-Pyrénées) tout comme le Bureau de développement économique de l’Adour, qui a lui déboursé 800.000 euros.
De quoi affermir la position de l’ensemble, désormais le troisième laboratoire public de France. Merci de la visite, M. le préfet !
https://vimeo.com/107791870
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