Depuis 1984, la tradition veut que l’événement se déroule le week-end de Pâques. Mais l’épidémie de coronavirus s’étant invitée d’office aux quatre coins de la planète ce printemps, l’année 2020 sera l’exception.
Car pas question pour autant de renoncer ; les organisateurs se sont mobilisés autour de leur président, Jean-Michel Garat, pour maintenir cette 37e édition.
« Dès le début, j’ai tenté de réunir sous un même toit ceux qui habitent ou écrivent sur le Pays Basque, qu’ils soient bascophones ou pas ; c’est le fil rouge de ce rendez-vous traditionnel », explique Jean-Michel Garat. « Tous les ans, nous recevons entre cent-vingt et cent-quarante auteurs. Cette année, ils sont cent quarante-et-un à s’être inscrits, c’est un bon chiffre. »
Que va-t-il se passer pendant ce salon ? On y croisera de simples promeneurs, des curieux, des passionnés de littérature basque, venus des sept provinces, et beaucoup d'élus.
On y chantera, lors de la présentation du dernier disque de Behi Bideko Andere Xuriak, puis tout au long des lectures musicales pour la jeunesse de la compagnie Kiribil ; on y découvrira également les peintures et dessins d’Arantxa Leizagoyen.
On y discutera beaucoup à l’occasion de tables rondes (en basque, avec traduction simultanée), qui aborderont divers thèmes (l’EUWP, Wikipedia basque, la nouvelle politique linguistique…).
En plus de la grande salle polyvalente, deux chapiteaux accueilleront les visiteurs pour les présentations et dédicaces de livres. L’événement se déroulera sous les caméras de Kanaldudé, la chaîne régionale, qui diffusera des reportages sur ces rencontres.
Tous les deux ans, le salon honore deux écrivains, le premier en langue basque, le deuxième en langue française. Cette année, Koldo Amestoy, conteur, et Marie-José Basurco, auteur de romans et nouvelles, se verront remettre le Prix Biltzar 2020.
Toutes les consignes sanitaires y seront bien entendu respectées, avec notamment distance d’un mètre entre chaque table d’exposants, sens de circulation, gel hydro-alcoolique et port du masque obligatoire.
Maskara ematea derrigorrezkoa, en version originale !
Entrée libre sous le chapiteau, 2 € dans la salle polyvalente.
Informations sur le site internet, cliquez ici
Photos : Jean Pouyet
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