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1500 COUPS DE POUCELa Biscuiterie des Landes propose des gourmandises innovantes

Au travers de ses marques Vivèna et Nòstabio, cette entreprise fondée en 2021 à Seignosse cherche à se démarquer par un positionnement nutritionnel pour la première, et local pour la seconde...
Natalia Kovacheva et Emmanuel Renault, les gérants de la Biscuiterie des Landes.Photo : La Biscuiterie des Landes.
La Biscuiterie des Landes est aujourd'hui la seule du département. Une position qui lui permet de se développer, notamment auprès de 80 points de vente, dans les Landes et même au-delà...

En 2019, suite à une prise de conscience des effets nocifs du sucre dans notre alimentation, Natalia Kovacheva se lance dans des recherches pour créer des biscuits en accord avec ses convictions. Elle souhaite alors proposer des gourmandises dans lesquelles on retrouve peu de sucre, voire même pas du tout dans certaines. « Pour suivre également nos convictions, nous avons souhaité que ces produits soient bios. De notre côté, cela fait une quinzaine d'années que nous consommons du bio, et nous estimons que c'est un gage de qualité. C'était même un impératif pour nous de partir dans cette direction », précise Emmanuel Renault, compagnon de Natalia Kovacheva, et lui aussi impliqué dans le projet.

C'est donc en 2021 que Vivèna (Vivera en gascon qui signifie « en bonne santé », légèrement modifié pour y faire figurer le « n », initial de la fondatrice) voit le jour. « C'est un produit assez unique. Il existe une offre de biscuits réduits en sucre, mais cela utilise en réalité des Marqueurs d'Ultra Transformation (MUT). Ce sont des édulcorants qui permettent de réduire la valeur nutritionnelle du sucre sur les emballages, mais cela ne vient pas réduire l'addiction au goût sucré. Or, on peut se déshabituer du sucre, c'est pour ça que nos biscuits n'ont ni MUT, ni édulcorants. Nous proposons des produits qui proposent une réduction du goût sucré de manière graduelle ».

Pour ce faire, Natalia Kovacheva, dans son laboratoire de Seignosse, propose trois gammes de biscuits Vivèna : des modérés en sucre, des réduits en sucre, et des sans sucres ajoutés. « C'est du sucre de coco qui est utilisé ». Les biscuits utilisent également du blé intégral, du petit épeautre intégral, et des fruits séchés. « Nous avons un cahier des charges très restrictifs. Ainsi, par exemple, même des personnes atteintes de diabète peuvent consommer nos biscuits. Puis nous passons par des grossistes qui sont capables de nous assurer la traçabilité des produits, même ceux qui proviennent d'assez loin. Ainsi, pour la coco et le chocolat, nous ne travaillons qu'avec des producteurs qui assurent une production équitable ».

Photo : La Biscuiterie des Landes.

Mais aussi innovante et bienveillante soit-elle, la démarche de la Biscuiterie des Landes a été ralentie fin 2021, quand le marché du bio s'est effondré. « Nous venions de nous implanter, donc il nous fallait une solution pour sortir la tête de l'eau... Et dans les premiers retours que nous faisaient les clients, ils nous parlaient beaucoup de la notion de localité, de biscuits landais », poursuit Emmanuel Renault. C'est ainsi qu'est venue l'idée de Nòstabio, dont le nom traduit parfaitement l'idée du couple : « Noste » se traduisant par « le nôtre », il suffisait d'y ajouter la notion de bio.

« On est un peu moins sur le côté nutritionnel, on se rapproche plus de l'alimentation générale, car le projet ici était de réaliser des biscuits locaux ». Ainsi, six recettes sucrées et six recettes salées ont vu le jour, comportant des farines et huiles locales, issue du Gers et des Landes, des tommes fermières de brebis Ossau-Iraty AOP ou de vaches du Pays-Basque, etc. « Nous utilisons ici du sucre de coco ou du sucre rapadura, qui sont des sucres non raffinés et qui contiennent plus de nutriments en comparaison au sucre blanc. Et là aussi, tout est issu du commerce équitable et tout est bio ».

Lancée en 2023, cette seconde marque de la Biscuiterie des Landes se retrouve, comme Vivène d'ailleurs, dans près de 80 points de vente, que ce soit dans des épiceries, mais aussi dans la grande distribution. « En 2024, l'entreprise va rentrer dans sa troisième année. Ce sera une année cruciale pour nous, car bien que nous ayons un bagage financier correct, ce dernier à ses limites ! L'idée c'est de pouvoir doubler notre cadence, car c'est un projet que l'on a monté pour en vivre, et aujourd'hui, nous n'en vivons pas encore ».

COUP DE POUCE

Car d'après les gérants, La Biscuiterie des Landes est une affaire bien huilée. « Dès que nos produits sont en magasin, ils se vendent. Nous avons des idées, des projets, ce n'est pas le souci. Mais ces années à développer nos deux marques nous ont freinés sur la communication. Aujourd'hui, c'est ce dont nous avons le plus besoin. Tout est en place, il ne va manquer plus que ça ! Et forcément, c'est en passant par là, par les réseaux sociaux, que nous allons aussi pouvoir augmenter notre réseau », conclut Emmanuel Renault, plein d'espoir pour la suite de son aventure, à lui et à sa compagne, Natalia Kovacheva.

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Plus d'informations sur La Biscuiterie des Landes

Photo : La Biscuiterie des Landes.

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