« Je suis Picard d’origine. J’ai grandi dans le nord de la France près de la frontière avec la Belgique, le pays de la bière. Là-bas, il existe des kits pour apprendre à brasser sa bière soi-même. C’est comme ça qu’est née cette passion, en 2005 », raconte l’autoentrepreneur qui vit dans le Béarn depuis une dizaine d’années.
Ne bénéficiant que de sa propre expérience dans le domaine de la fabrication artisanale, Benoît Schierl suit une formation auprès du SCIC Pau-Pyrénées afin de se reconvertir et apprendre le b.a.-ba du chef d’entreprise. « J’aime cette liberté, je gère ma vie professionnelle et privée. Je choisis aussi les matières que j’utilise pour mes recettes, les plus locales possibles ».
Il aménage une partie de son garage pour installer son matériel, pour une production (relativement petite) de 2 hectolitres par brassin. 3 cuves de brassages de 200 à 300 litres ainsi que 5 fermenteurs de 200 à 240 litres.
Quant au nom de sa micro-brasserie artisanale, il était déjà tout trouvé : « La Caldeira est un terme géologique pour définir la partie effondrée d’un volcan, il peut aussi se traduire par chaudron en français. C’est un petit clin d’œil à ma première vie professionnelle », confie-t-il.
Nous sommes disponibles dans de belles adresses…
La Caldeira s’intéresse davantage à la qualité et à la variété de ses bières « perfectionnées au fil des ans », plutôt qu’à la quantité. Benoît Schierl propose ainsi sept recettes atypiques en deux formats de bouteilles (33cl et 75cl), qui peuvent être ramenées à la brasserie pour être lavées et réutilisées.
« Nous sommes actuellement disponibles dans de belles adresses : magasins biologiques (Les Paniers de la Plaine à Mirepeix, Sam’Market à Pau, la Halte Bio à Gan, Le Bosc d’Arros à Bosdarros…), revendeurs de produits locaux, caves, bars, restaurants, librairies, brasseries… », énumère le brasseur béarnais.
Les consommateurs peuvent y découvrir sept bières de caractère, dont les noms correspondent à des volcans : il y a tout d’abord la Teide (situé dans l’archipel des Canaries), une bière blonde légère aux notes herbacées et épicées et la Kilauea (situé dans l’archipel d’Hawaii, considéré comme le volcan le plus actif au monde), une autre bière blanche fruitée, avec un bon équilibre acidité/amertume, pour les personnes qui n’aiment d’ordinaire pas l’amertume de la bière.
Benoît Schierl brasse également la Lengaï (situé dans la Vallée du Rift), une bière blanche légère inspirée des weissbier allemandes. « Son nom a été donné à cette bière, car c’est le seul volcan dont la lave devient blanche quand elle entre en contact avec l’air ».
La Castel Rock est quant à elle une bière brune aux accents de café torréfié. Le nom de « Castle Rock » a été donné à cette bière, car les Stouts proviennent des Britanniques. Ce château se situe à Édimbourg sur un promontoire rocheux formé par un volcan éteint.
La Fournaise - forte et complexe -, tire son nom du volcan de 1’île de la Réunion. Il s’agit d’une bière très particulière, à garder pour la faire évoluer avec le temps. Le Saint Helens un volcan explosif qui se situe dans la chaîne des Cascades à l’Ouest des États-Unis a donné son nom à une bière forte, avec des arômes de céréales, d’épices et d’agrumes. Et enfin, la Mazama (États-Unis), une bière blonde agréablement fruitée et légèrement épicée. Ah, comme le dit le dicton : bière qui coule n’amasse point de mousse !
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