C’est parti. Turbomeca Tarnos est engagé dans le projet de « l'usine du futur ». Leader mondial sur un marché de l'hélicoptère - civil – le site va bénéficier d’un investissement de 60 millions d'euros dans les Landes, malgré une conjoncture difficile.
Ce qu’il faut savoir…
Mais, ce n’est pas parce que la production de moteurs connaît une petite baisse, de l’ordre de 11%, que leur réparation suit le mouvement. Bien au contraire, puisque la tendance est carrément à la hausse, de 17%.
Et c’est donc Tarnos qui a été choisi pour devenir le « pôle mondial support », permettant de prêter aide, assistance et réparation aux 2.500 clients du groupe.
La modernisation du site de Tarnos répond à une consigne très précise : diminuer de 50% les cycles d’intervention sur les moteurs en maintenance. Ce qui ferait passer le délai de 100 à 50 jours, permettant une drastique réduction des coûts et un réaménagement positif des process industriels.
Il est acquis que les différents spots du site vont être très clairement différenciés : d’un côté la réparation proprement dite des moteurs ; de l’autre celle des pièces et à part, le domaine administratif.
Depuis que l’usine anglaise du groupe, spécialisée elle aussi dans la réparation, a fermé ses portes, et grâce à ce « Pôle mondial support », Turbomeca Tarnos devrait devenir le grand centre européen des activités réparation, accueillant 50% des moteurs en souffrance. Un pari sur l’avenir, et sur la qualité des hommes
C'est le groupe Eiffage qui va oeuvrer pendant deux ans pour mener à bien ce chantier, et la première phase sera lancée dès cet été. On devrait ainsi voir sortir de terre quatre bâtiments, dont deux seront dédiés à la réparation et la maintenance des moteurs. Les deux autres étant consacrés à l'administration de l'entreprise.
Des modifications annoncées avec un objectif clair : pérenniser l'emploi qui est aujourd'hui à son maximum historique. Pas question d'embaucher mais bien de maintenir l'existant.
La maintenance et l'entretien devraient occuper le gros de l'activité, en attendant que le climat économique de l'hélicoptère civil connaisse des jours meilleurs.
Cap 2020, avec ou sans soleil ?
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