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CORNICHE BASQUEHendaye demande des actions concrètes

La circulation est à nouveau possible entre Ciboure et Hendaye, après une expérimentation pour mesurer les impacts.
CORNICHE BASQUE – Hendaye demande des actions concrètesPhoto : GIP Littoral
Le maire d’Hendaye s’est exprimé pour demander de passer à l’action concernant cet axe majeur menacé par l’érosion du littoral.

« Cette fermeture expérimentale de trois semaines a confirmé ce que les 9.000 utilisateurs quotidiens de cette route (16.000 l’été) savaient déjà : elle est indispensable au développement économique, à la sécurité et au bon fonctionnement de notre territoire ! » souligne un communiqué de la Ville d’Hendaye.
 
« L’adresse mail routedelacorniche@hendaye.com, mise en place par la ville d’Hendaye, a permis de recueillir près de 200 témoignages en faveur du maintien de la route de la corniche. Parmi ces messages, bon nombre des 650 salariés de l’Hôpital Marin (APHP) qui ont dû modifier leurs horaires de travail et augmenter leurs frais de déplacement, les commerçants du quartier de la plage dont le chiffre d’affaires a diminué de 30% en moyenne, les usagers quotidiens en insécurité totale sur des routes communales annexes inadaptées au report du trafic et des riverains passablement agacés des nuisances induites. Voilà le premier bilan de cette fermeture expérimentale ».
 
Les élus Hendayais formulent deux souhaits : organiser une rencontre avec l’Association de Défense des Habitants de la Corniche Basque et les acteurs économiques impactés ; déroger à la loi Littoral afin de procéder au recul ponctuel et modéré de la D912 au droit des points érosifs les plus importants ou à toute autre mesure d’adaptation sur les secteurs les plus menacés, permettant ainsi de maintenir cet itinéraire majeur pour le développement et la sécurité du territoire.
 
« Nous partageons la volonté de trouver des solutions à long terme pour proposer des modes de transports et des itinéraires alternatifs qui nous permettront de préserver au maximum notre littoral. Mais ne nous voilons pas la face, nous savons que ces solutions pérennes, quelles qu’elles soient, prendront du temps pour être étudiées, financées et mises en œuvre », insistent les élus.

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