Et si la comète au nom improbable, « 67P/Churyumov-Gerasimenko », nous éclairait sur le mystérieux Big Bang et nos origines. Et si elle trouvait dans son noyau des molécules organiques qui ont participé à l’apparition de l’eau et de la vie sur Terre.
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La sonde Rosetta et son robot Philae (si on arrive à le stabiliser) vont essayer d’ausculter cet étrange petit corps primitif en orbite à 510 millions de km de la Terre, 3 fois plus loin que le Soleil.
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Nous assistons à une première mondiale à la gloire de l’Agence spatiale européenne (ESA) mais aussi de toute la filière aéronautique et spatiale européenne et française. Cette aventure technologique illustre toute la place que tient le Sud-Ouest dans ce secteur.
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On connaissait la puissance de l’implantation d’Airbus côté aéronautique, on découvre que c’est depuis le Cnes de Toulouse que l’on a simulé des milliards de trajectoires pour trouver une route, aussi torturée que la comète elle-même, longue de 6,5 milliards de kilomètres.
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On découvre que c’est depuis la Ville Rose que l’on communique avec le couple d’aventuriers, Rosetta-Philae. On découvre aussi que c’est à Bazet, près de Tarbes, que l’on a conçu les yeux de ce duo. Grâce à la société Boostec qui a conçu Osiris, la caméra embarquée en carbure de silicium.
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Il a fallu 20 ans et beaucoup d’argent pour que ce projet fou devienne une réalité. Nous voilà projetés bien loin, à tous points de vue, de nos débats franco-français, de nos angoisses budgétaires et de notre quotidien sans visibilité.
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A défaut de trouver une solution aux crises successives qui nous minent le moral, nous avons l’occasion de nous évader pendant 60 heures (si tout va bien) dans une autre dimension. Profitons-en !
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