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Ecocampus Domolandes, la commercialisation est bien engagée

Grâce à son projet de développement, le technopôle landais spécialisé dans l’éco-construction et le numérique souhaite pérenniser l’implantation locale de start-ups innovantes.
Le technopole Domolandes, basé à Saint-Geours de Maremne, dans les Landes.DR- Domolandes
En 12 ans d’existence sur le site de Saint-Geours de Maremne, Domolandes a accueilli une centaine d’entreprises, dont une grande majorité (90%) est toujours en activité.

Le technopôle landais est parvenu à créer une véritable dynamique entrepreneuriale. Ses services ont permis à de nombreuses entreprises de voir le jour, de se développer et de prendre leur envol pour s’installer dans leurs propres locaux.

Hervé Noyon, le directeur général, en est fier, mais conserve cependant une frustration quand il est arrivé qu’une des entreprises de la technopole soient contraintes de partir plus loin, faute de surfaces pour accompagner sa croissance.

Après l’incubation, l’accélération, la formation, Domolandes, acteur incontournable de l’innovation sur le territoire, s’applique désormais à aider les entreprises à s’installer de manière plus pérenne sur le site où elles ont grandi.

« Jean Fone Tchoura [NDLR : le fondateur de Domolandes], un ami très cher qui vient de nous quitter, m’a parlé en 2018 de sa volonté de construire des extensions de nos bâtiments pour répondre aux entrepreneurs hébergés à Domolandes qui cherchaient des espaces de bureaux aux alentours. Entre notre pépinière et l’hôtel d’entreprises, une personne hébergée ne peut rester dans nos murs que six ans maximums. Notre technopole doit être en capacité de proposer aux structures prometteuses que nous accompagnons, de pouvoir s’établir durablement sur notre parc d’activités Atlantisud dans des conditions optimales d’installation », confie Hervé Noyon.

Le directeur général du technopôle landais, en poste depuis cinq ans, poursuit l’idée de son prédécesseur en lui donnant une nouvelle dimension : son ambition est d’en faire un site à la croisée des chemins, un parc d’activité de référence une destination entreprises et un véritable pôle de vie, afin de retenir les belles pépites landaises et d’en attirer d’autres.

DR- Domolandes

Bien plus qu'un simple lieu de travail

Nom de code, Ecocampus Domolandes, ce projet occupera à terme (fin des travaux prévue pour 2028) 8,5 hectares avec pour thématique fédératrice l’innovation. Il possède aussi un programme paysager extérieur conséquent, afin « d’allier plaisir et loisir au travail et d’en faire un lieu de vie ».

Plusieurs entreprises de notre écosystème ont participé à la construction de l’Ecocampus Domolandes, comme le développeur du projet, le groupe Duval, le bureau d’études Cauros, Alpes Contrôles ou Gallium Ingéniérie ainsi que la SATEL, Société d’Aménagement du Territoire des Landes.

La première phase du projet est déjà réalisée, avec la création d’un hôtel de 60 chambres, d’un restaurant et de bureaux disponibles à l’achat ou à la location. Les nouveaux bâtiments seront exploités à partir du 1er juillet prochain, ce qui libérera de la place dans Domolandes pour de nouvelles start-ups.

Il faut souligner que cette offre a rencontré un véritable succès, puisque ce nouveau site affiche déjà quasiment complet. Parmi les entreprises hébergées à Domolandes actuellement, 11 d’entre elles ont choisi de s’installer dans les nouveaux locaux. Trois entreprises en qualité de propriétaires avec les sociétés Gallium Ingéniérie, FPB Services et le cabinet d’expertise Adage Conseil et huit autres sociétés en location avec les sociétés Clikeco, GIE Qualité Entreprises, Alpes Controles, Nexity Foncier Conseil, Bicomm, PMB Institut, Anaïs Lafitte, Harmonie Mutuelle.

« Il reste un seul bureau disponible sur la première phase de l’Ecocampus Domolandes, ce qui nous conforte dans l’idée que notre technopole d’innovation répond bien au besoin des jeunes entreprises. Il contribue à la création d’emplois et fédère une dynamique de projets porteurs pour les entreprises et pour le territoire », souligne Hervé Noyon, qui réfléchit toujours à de nouveaux projets pour construire l’avenir de Domolandes.

Grâce à son expertise numérique et à sa recherche de projets innovants, le site s’est déjà ouvert au monde de l'Économie Sociale et Solidaire (ESS). À l’avenir, pourquoi ne pas élargir les thématiques et offrir de nouveaux lieux propices à l’innovation à d’autres secteurs comme l’industrie, la santé, la formation des entreprises et la recherche ?

Noémie Besnard

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