Cambo fête le Gâteau basque ce dimanche

« Etxeko bixkotxa », il est traditionnellement réputé fait à la maison. Ce qui ne l’empêche pas de se répandre dans tout l’Hexagone

Pour la treizième fois, le dimanche 4, Cambo va célébrer le gâteau basque, comme le veut la jeune tradition, le premier dimanche d’octobre.

Nous ne nous attarderons pas sur la paternité géographique de ce dessert, revendiqué par bien des villages basques ; tout au plus reconnaissons à Cambo le grand mérite de l’avoir commercialisé la première, grâce à Marianne Hirigoyen, la pâtissière de la rue Xerri Karrika.

Ce qu’il faut savoir…

Et des amateurs, il y en a, puisqu’ils étaient 14.000 l’an dernier à venir déguster sur le pouce ce qui fait la fierté de tout un pays. Cette année, on retrouvera les artisans de la Confrérie du gâteau basque, ainsi que, pour le défilé, la Confrérie des raisins de Sigoulès, venue de Dordogne, dans le but de faire se côtoyer le gâteau et les vins liquoreux de cette région, comme le Monbazillac.

Autre moment fort : l’intronisation d’un certain nombre de personnalités, dont le rugbyman Laurent Rodriguez et Pascal Boisraut, le directeur des Thermes.

Un peu d’histoire, afin de nous remettre dans le contexte. Le gâteau basque (biskotx, ou pastiza en labourdin) est un gâteau typique du Labourd et d’une partie de la Basse-Navarre, fourré soit de cerises noires d’Itxassou, soit de crème pâtissière à l’amande ou au rhum-vanille.

Devenu au XIXe siècle la pâtisserie familiale par excellence, il fut aussi dénommé « etxeko bixkotxa », le gâteau fait à la maison. D’où son succès.

Aujourd’hui, il connaît un succès sur tout l’Hexagone, puisque par exemple la société Boncolac, installée près d’Hasparren, en fabrique 1.000 tonnes par an.

Mais c’est chez les boulangers–pâtissiers que l’on trouve les meilleurs. La friandise a même son musée, implanté à Sare, au pied de la Rhune, tenu par la famille Marichular.

Quoique goûter c’est bien, mais fabriquer son propre gâteau, c’est mieux. C’est pourquoi trois ateliers seront installés afin de vous apprendre le coup de main (15 euros l’inscription) et qu’un concours du meilleur gâteau basque sera organisé au Trinquet, ouvert aux amateurs et aux jeunes professionnels de moins de vingt ans.