Ainsi, la société Quadrilater a été fondée en 2015 pour transformer les containers maritimes et concevoir des espaces modulaires, en partenariat avec un des leaders du marché européen.
C'est tout récemment que cette filiale d’Eurélec a co-inventé, avec Pierre Gougy, les réserves d’eau CUBàO, afin de répondre à un enjeu majeur de défense extérieure contre les incendies et de lutte contre le réchauffement climatique.
Parallèlement, depuis 7 ans, Eurélec a repensé l’ensemble de son modèle économique, déterminée à jouer un rôle de premier plan dans la transition vers des sources d’énergie plus propres et plus efficaces.
En 2016, 100% de son chiffre d’affaires venait de l’activité électrique (travaux électriques tertiaires, industriels ou résidentiels) de l’entreprise. Ajourd’hui, Eurélec énergies est indépendant et compte près de 78 collaborateurs avec une moyenne d'âge de 33 ans.
La société a réalisé un chiffre d’affaires de huit millions d’euros en 2023, dont 75 % est lié au conseil et à l’audit électrique pour optimiser la consommation et l’installation de panneaux photovoltaïques.
« L’objectif est d’abord de renforcer notre mission au service de l’énergie et de sa production. L’enjeu est de changer de dimension pour devenir un acteur sociétal faisant référence. Alors que l’énergie électrique est de plus en plus utilisée, à tous les niveaux, nous voulons aller beaucoup plus loin dans le mieux consommer, dans la responsabilité. La flamme vient de ce projet. Nous avons bâti la stratégie, reste à construire la voie pour y arriver. Je rêve qu’Eurélec devienne l’entreprise la plus désirée chez les moins de 30 ans », révèle Grégory Hourcadet, le président d’Eurélec.
Mais l’entreprise souhaite aller plus loin dans sa démarche, en visant l’accessibilité et l’énergie libre et responsable pour tous. Pour y parvenir, Eurélec s’est munie d’un bureau d’études et de services annexes comptant 25 collaborateurs, et elle investit 30 % de son résultat dans la recherche et développement.
Inventer un nouveau type de générateur
« Nous sommes convaincus que la transition énergétique n’est qu’un passage vers une autonomie énergétique pour le plus grand nombre. Utopique ? L’open source sur Internet, la fin des moteurs thermiques en 2035 sont une réalité qui pouvait paraître utopique il y a 15 ans. Pour parvenir à cette énergie libre, nous devons accompagner les utilisateurs dans leur pilotage et dans la maîtrise de leur consommation, pour investir dans des équipements durables. Nous travaillons dans ce sens depuis 2016, nous signons des partenariats avec des laboratoires de recherche pour investir dans de la R&D. Grâce à tout cela, nous sommes convaincus que notre leitmotiv : Ensemble pour une énergie libre et accessible deviendra une réalité », précise-t-il.
À partir du premier trimestre 2024, un tiers des résultats sera investi dans la création d’une cellule performante de recherche et développement. Par exemple, pour créer notre propre production d’énergie, en inventant un nouveau type de générateur.
En parallèle, nous devons grandir encore sur le plan sociétal, c’est le côté cœur pour moi. Au-delà des compétences, l’objectif est que chacun puisse se réaliser sur le plan humain, à travers un projet commun.
Eurelec va également signer prochainement un accord-cadre avec l’UPPA (Université de Pau et des Pays de l’Adour) pour travailler ensemble à des solutions de productions d’énergies plus responsables et durables.
Noémie Besnard
Réagissez à cet article
Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire