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COUP DE COEURCe lien magique qui unit l’homme et le cheval au Festival Equestria

Du 19 au 24 juillet, le Haras de Tarbes va se transformer en gigantesque chapiteau de féérie équestre, où se côtoient cavaliers et festivaliers en toute convivialité. Vincent Libérator, fidèle du festival et candidat de l’émission L’Amour est dans le Pré, nous livre ses impressions…
Vincent Liberator avec deux chevaux pendant son spectacle.

Il s’agit d’une « nouvelle formule », préviennent les organisateurs de la 26e édition de ce rendez-vous annuel, qui allie beauté des lieux historiques et de spectacles débarrassés des codes traditionnels des diverses disciplines équestres. Trois grands spectacles, au lieu d’un, une entrée au festival gratuite, une programmation alléchante pour tous dans un écrin de verdure bienveillant… Et ce petit plus qui séduit aussi les artistes présents.

« Je suis venu pour la première fois à Equestria il y a une quinzaine d’années, et j’y reviens régulièrement. Le concept est créatif, innovant, dans un cadre naturel très agréable pour travailler. Il y a également une proximité avec le public que l’on ne trouve pas ailleurs. On ne vient pas seulement pour le spectacle, mais aussi pour échanger tout au long de la journée, en toute convivialité. Cet aspect de partage de la passion du cheval se fait très simplement, et c’est appréciable » confie Vincent Libérator, tout droit venu de Saint-Rémy de Provence.

Professionnel reconnu, et désormais connu du grand public pour sa participation à la dernière saison de l’émission “L’Amour est dans le pré”, Vincent explique être monté sur un cheval juste après avoir appris à marcher. À 14 ans, il dresse son premier cheval, avant de filer à bride abattue parcourir l’Europe en participant à l’un des plus grands galas équestres d’Europe, “Appassionata”.

C’est une remise en question permanente, je reste humble… 

« J’ai beaucoup travaillé pour le cinéma et des spectacles dans une quinzaine de pays. Mais maintenant, je travaille surtout pour moi. J’ai créé une méthode pour dresser les chevaux en liberté, que j’enseigne lors de stages. Cela exige une coordination qui n’est pas physique, je n’ai aucun moyen de contrainte ou de pression sur le cheval. Je dois lui faire comprendre que c’est agréable d’être ensemble, c’est une histoire de confiance. La liaison est assez magique quand tout fonctionne bien. Mais c’est une remise en question permanente, je reste humble car je pars du principe qu’ils ne sont pas dressés, même s’ils le sont. Et il n’y a rien de mieux qu’un cheval pour vous faire mentir ! Je serai présent à Tarbes durant le festival, pour y présenter un numéro en toute liberté avec deux chevaux Palomino ».

Aux côtés de Vincent, la Compagnie Jehol et Tempo d’Eole pour des spectacles sous chapiteaux dans trois lieux différents du Haras, et de grandes soirées spectacle et cinéma avec Jean-François Pignon, mondialement reconnu pour dresser des chevaux en liberté, qui racontera son extraordinaire aventure en Patagonie, dans le campo de Florent Pagny.

Le public pourra déambuler en savourant les animations artistiques de compagnies venues de toute la France, profiter de visites guidées des écuries créées sous Napoléon, découvrir les expositions de peintures et sculptures, assister à des concerts, et bien sûr s’installer au nouvel espace gourmand pour y déguster un apéritif entre amis ou un repas en famille.

« J’adore le Haras national et l’équipe organisatrice de la mairie et de Tarbes Tourisme, qui connait bien son sujet et sait répondre aux attentes du public. Il y a toujours eu cette confiance réciproque entre nous. C’est comme une famille, c’est toujours très agréable de les retrouver… », termine, enthousiaste, Vincent, apparemment impatient. Et nous donc !

Alors, tous en selle !

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