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    Airbus Toulouse va bénéficier de la réorganisation

    Le groupe aéronautique européen supprime des emplois, mais consacre Toulouse comme centre mondial de ses activités
    Bonne nouvelle : Airbus va passer le cap des 600 avions
    Les infos concernant Airbus se suivent et s’entrechoquent, en cette fin d’année, avec l’application d’un plan appelé « Gemini » qui prévoit de nombreuses mesures de restructuration.

    airbus-universite-2D’un côté la direction annonce la suppression de 1.164 emplois en Europe, dont 640 en France et la fermeture de son site de recherche de Suresnes, dans la région parisienne (600 employés). De l’autre, elle prévoit l’embauche de 230 nouveaux postes. Et dans le même temps, voici une réorganisation interne, consistant à donner un seul nom au groupe, celui d’Airbus, et un déménagement du siège à Toulouse -Blagnac.

    Pourtant, tout baigne, enfin, tout vole impeccablement pour Airbus, qui annonce un carnet de commandes de 1.006 milliards d’euros. Un chiffre astronomique, correspondant à un prix catalogue, forcément supérieur à celui de l’achat réel. Mais qui démontre la splendide santé du groupe, malgré des ventes insuffisantes de l’A380 (seulement trois cédés en 2015).

    AIRBUS NEO 3En revanche, l’A350, le dernier-né a pris son envol, malgré les difficultés rencontrées à sa naissance, avec les manques de son prestataire Zodiac.

    Tout cela fait qu’il y a de la réorganisation dans l’air, et ailleurs que dans les cieux. Tout d’abord, et on s’étonne qu’il ait fallu autant de temps pour le faire, les entités Airbus et Airbus Group vont fusionner au 1er janvier, pour ne donner qu’un seul nom, celui… d’Airbus, bravo, vous êtes un as du marketing !

    airbusprojetarchiEnsuite, c’est Toulouse qui a été choisie pour devenir le centre stratégique de l’entreprise, ce qui ne constitue pas non plus une surprise, puisque son PDG, Tom Enders avait inauguré là en juin dernier son nouveau big siège mondial of the world, avec campus et tout ce qui s’ensuit. Finis donc les aller-retours entre Munich et Paris, c’est à Toulouse que dorénavant tout va se passer.

    Les collaborateurs d’Ottobrunn et de Suresnes vont donc faire leurs valises vers la Ville rose, tout comme Enders, qui entend donner l’exemple. Sans doute sans regret, car sans chauvinisme aucun, Toulouse, c’est quand même plus sexy que Suresnes ou la Bavière !

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