i-TechDroneLa jeune pousse, désormais implantée à Assat, continue de faire parler de lui dans le secteur des technologies innovantes. il révolutionne de nombreux domaines d'activité grâce à ses savoir-faire pointus.
En étant l’un des précurseurs dans ce secteur d'activité, i-Tech multiplie ses interventions et se développe à vitesse grand V. Devenue i-TechGroup, l’entreprise a évolué pour répondre aux défis technologiques d’aujourd’hui. Elle regroupe désormais le pôle opérationnel i-TechDrone, le pôle conseil i-TechProject, ainsi que sa boutique en ligne i-TechShop proposant du matériel professionnel à la vente et la location.
« De nos jours, piloter un drone devient de plus en plus accessible aux non professionnels. Notre savoir-faire réside dans la coordination de plusieurs machines, ce qui est délicat, surtout dans les milieux périlleux », expose Loïc Richard, le PDG d’i-TechGroup.
La petite société propose ainsi une gamme complète de services, allant de la conception de systèmes sur mesure à la réalisation de missions aériennes complexes, en passant par l’accompagnement des entreprises dans l'intégration des drones à leurs processus (conseil, réglementation, formation).
Agriculture, industrie, cartographie…
Grâce à une technologie de drones autonomes (DJI Dock), i-TechDrone compte bien transformer l’industrie locale et ouvrir de nouvelles perspectives prometteuses dans les domaines de l’agriculture, la surveillance aérienne, l’inspection industrielle, ou encore l’urbanisme…
Après avoir effectué des relevés topographiques de la Garonne pendant quatre mois en collaboration avec le CNESS (l’agence spatiale française) et signé un contrat de deux ans avec le port de Dunkerque, i-TechDrone s'apprête à participer à une mission scientifique de 15 jours au large de la Norvège.
D'autre part, l'entreprise Béarnaise a publié ce 6 janvier une vidéo présentant son dernier projet : la modélisation 3D des falaises de Bonifacio en Corse dans le but d'évaluer leur condition d'érosion.
« Le BRGM a fait appel à nous en 2018 sur cette thématique. En 2024, nous avons réalisé une nouvelle mission pour faire une comparaison. 26 heures de vol ont été réalisées en double équipe, afin de couvrir 150 km de linéaire couvert et prendre 18.000 photos. Les conditions météo (vent et houle) ont rendu notre travail plus complexe », présente Loïc Richard.
i-TechGroup, c’est aussi un centre de formation agréé depuis 10 ans, qui forme les pilotes de drones, actuels ou futurs. Au 1er janvier 2025, la réglementation de pilotage change, en privilégiant la loi européenne. Les pilotes de drones doivent donc se mettre à jour.
Passer à l’étape supérieure en 2025
Pour rester à la pointe de la technologie, Loïc Richard et son équipe de six personnes sont en train de faire valider une nouvelle box, la plateforme de décollage et d'atterrissage du drone au niveau européen.
« Aujourd’hui, la majeure partie des drones sont conçus en Chine. Cela peut poser des questions sur l’utilisation des données collectées lors de l’utilisation de ces engins. Notre ambition est de maîtriser les mises à jour et toute la partie cybersécurité », constate Loïc Richard.
Avec déjà deux autorisations sur les trois dossiers déposés, i-TechDrone va pouvoir commercialiser cette innovation dès cette année. Une bonne nouvelle pour l’entreprise béarnaise qui souhaite se développer son activité auprès des acteurs industriels.
La capacité des drones à voler de manière autonome, à collecter des données précises et à effectuer des tâches complexes ouvre en effet de nouvelles perspectives dans le domaine de l’industrie. En effet, ces derniers offrent un potentiel immense pour améliorer l'efficacité et la sécurité des opérations industrielles.
« Nos drones autonomes peuvent être utilisés dans le cadre d’inspection industrielle, tels que le contrôle d'infrastructures, le suivi de l'état des bâtiments ou encore la surveillance du site. Ils facilitent les inspections dans des environnements difficiles d'accès et réduisent les risques pour les opérateurs », souligne le PDG d'i-TechDrone, qui espère également pouvoir développer ses activités au niveau local.
Noémie Besnard
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