Cette expérience et cette volonté de ne jamais lâcher sont de véritables atouts pour nos voisins, d’autant plus qu’ils vont présenter un dossier commun avec la Catalogne et Barcelone. De plus, on sait que les nombreuses passerelles entre l’Espagne et l’Amérique du Sud permettent de peser sur les votes.
Les premiers JO pour les Pyrénées ?
Réussir à décrocher l’organisation des premiers Jeux du massif pyrénéen de toute l’histoire olympique, était l’objectif en 2014. Il le reste pour les JO 2030.
Lors de la candidature pour les Jeux Olympiques d’hiver 2014, Jaca (12.500 habitants) affrontait 6 candidats : Sofia, Bulgarie (1,3 million d’habitants) ; Almaty, Kazakhstan (1,1 million d’habitants) ; Sotchi, Russie (300.000 habitants) ; Salzbourg, Autriche (146.000 habitants) ; Pyeong-Chang, République de Corée (50.000 habitants) ; Borjomi, Géorgie (13.300 habitants). Elle a raté de peu la sélection finale avec un dossier très sérieux.
Après des années de préparation, la ville aragonaise avait concocté un projet à la hauteur des enjeux. Elle possède d’indéniables points forts : son expérience dans l’organisation de grands événements (sportifs ou culturels), des infrastructures de qualité et un grand domaine skiable à l’enneigement naturel et abondant.
La nouvelle candidature a le soutien de la Communauté Autonome d’Aragon, avec certaines épreuves (patinage artistique, short-track, curling et hockey) qui pourront se dérouler à Saragosse.
Elle doit aussi être présentée en collaboration avec la Catalogne et Barcelone afin de pouvoir rivaliser avec les autres prétendants comme Salt Lake City (Etats-Unis), Vancouver (Canada) ou encore Sapporo (Japon). Il reste beaucoup de points à préciser afin d’être prêt à convaincre le Comité international olympique (CIO) qui choisira la ville-hôte en 2023.
La qualité des routes et des liaisons ferroviaires en Aragon jusqu’aux portes des sites olympiques, va aussi peser dans la balance. Et la transformation des bâtiments de l’ancienne gare de Canfranc en hôtel de luxe est aussi un vrai plus.
Si l’Aragon réussit à l’emporter, les retombées seront énormes sur l’ensemble du massif pyrénéen, y compris en Bigorre, en Béarn et au Pays Basque. Espérons que la France soutiendra cette candidature plutôt qu’un projet dans les Alpes.
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