En 7 ans, la start-up s’est imposée en France et en Europe sur ce qu’on pourrait appeler un marché de niche : celui de l’inscription en ligne à des événements sportifs de masse.
L’idée de développer une plateforme dédiée à l’échelle d’un vieux continent où elle faisait défaut a germé dans l’esprit de Pierre Duvelleroy, sportif aguerri (basket, surf, marathon) qui œuvrait auparavant au sein d’Active Network, une multinationale américaine opérant sur ce même créneau des outils d’inscription.
Trois ans après la création de Njuko, la bonne idée a commencé à payer : la petite société de Bidart a gagné son autonomie financière et commencé à voler de ses propres ailes. Sa plateforme serait désormais utilisée par les organisateurs de pas moins de 3.500 événements sportifs ayant lieu tant en France qu’à l’étranger.
Parmi ceux-ci, on peut citer les marathons de Milan, Nantes, Francfort ou du Luxembourg, les triathlons de Deauville et Singapour, le Bike & Run de Boulogne-sur-Mer ou encore l’ultra-trail Atlas Toubkal, dont la 11ème édition a eu lieu en octobre dernier au Maroc.
L’entreprise gère plusieurs dizaines de millions d’euros d’inscriptions à ce genre d’événements chaque année, pour un chiffre d’affaires ayant franchi la barre des deux millions d’euros en 2018. La plateforme serait disponible dans 17 langues, avec des paiements possibles via 23 devises différentes. Autant dire qu’on est largement sorti du strict périmètre basco-français des débuts…
Une solution de plus en plus prisée…
En Europe, la solution de l’entreprise basque aurait gagné la faveur de nombreux organisateurs d’événements, sensibles aux 3 grands avantages de l’outil par rapport à la concurrence : les clients gardent la maîtrise de leurs données (l’organisateur reste seul propriétaire des informations collectées sur les participants), de leur image de marque (Njuko n’apparaît nulle part dans le processus d’inscription et se positionne en « marque blanche ») et du système de paiement en ligne (les versements arrivent directement sur le compte de l’organisateur, sans intermédiaire).
Vérification des licences, attribution des dossards et gestion automatisée des remboursements complètent l’éventail assez riche des fonctionnalités proposées.
L’entreprise compte aujourd’hui une bonne vingtaine de salariés, dont des représentants en Angleterre, en Allemagne, en Italie, à Hong Kong et à Singapour. Njuko se rémunère en demandant à ses clients organisateurs une commission pouvant aller de 0,5 à 2% du prix d’inscription.
En 2017, la société avait par ailleurs remporté un prix de l’innovation de la CAPB (Communauté d’Agglomération Pays Basque) pour son idée de système d’assurance permettant un remboursement intégral des participants contraints de renoncer au moins 30 minutes avant le départ.
Une idée qui s’inscrit dans le projet plus général d’évoluer du système de billetterie originel vers une véritable marketplace communautaire pour amateurs de sports d’endurance, moyen pour Njuko de diversifier ses sources de revenus en amenant de la valeur ajoutée aux sportifs.
Dans cette optique, une nouvelle fonctionnalité de tableau de bord leur est de même proposée depuis quelques mois. Coureurs, cyclistes et autres triathlètes peuvent enregistrer leurs performances et toutes espèces de contenus en lien avec leurs participations passées à des événements.
Une nouvelle plateforme « Njuko II » semble par ailleurs en gestation et pourrait bien voir le jour cette année. De quoi grimper sur la plus haute marche du podium au niveau mondial ? C’est tout le mal qu’on souhaite à cette belle pépite basque.
Plus d’informations sur njuko.com
Réagissez à cet article
Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire